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Le film était presque parfait - Page 41

  • Drive (2011)

    Un film de Nicolas Winding Refn

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    Il n'y a pas si longtemps, on s'émerveillait devant la classe sans pareille de Shame, balade nocturne un rien dépressive dans l'esprit d'un accroc au sexe, superbement interprété par Michael Fassbender. On retrouve dans Drive cette mélancolie atmosphérique, une ode musicale à la singularité d'un parcours, d'une puissance sensorielle qui scotche le spectateur dès les premières secondes.

    Remarqué il y a déjà 15 ans (!!!) avec Pusher, film qui deviendra trilogie, coup de poing tétanisant asséné avec une rage de filmer palpable, Nicolas Winding Refn s'est forgé, en quelques films, une personnalité forte, une identité d'auteur à part entière. Il construit ses films autour de personnages solitaires, souvent mutiques, auxquels il réserve un traitement iconique en diable, en occultant aucunement leurs pulsions de mort (Pusher, Vallalah Rising). 

    Avec Drive, le réalisateur continue à dépeindre ses traits fétiches, tout en grimpant une marche supplémentaire dans la maîtrise de la technique cinématographique, comme de la puissance émotionnelle de son récit. En effet, si Pusher (et dans une bien moindre mesure Vallalah Rising) sont de très bons moments de cinéma, ils sont loin d'avoir toutes les qualités de Drive.

    Le réalisateur est un malin, il prend le spectateur par surprise. Ce dernier s'attend à voir un film rempli de testostérone, de chrome et bitume. Refn nous le promet à un moment, le Driver devant conduire en championnats un bolide concocté par son patron. Mais, si l'on aperçoit le fameux bolide à l'arrêt, cette intrigue ne se réalisera jamais. L'affiche du film s'y met aussi, montrant un Ryan Gosling (le personnage principal, jamais nommé autrement que The Driver) au volant de son bolide, avec ses gants en cuir vachette dans une pause très fast and furious. Alors que la véritable affaire criminelle du film, sujet principal, arrivera par petites touches, puis véritablement dans la deuxième partie du film, toute la première partie ressemble plus au début d'une romance compliquée entre le Driver et Irene (Carey Mulligan, aussi vu dans Shame, décidément), sa voisine de palier qui élève seule son enfant en attendant que son mari sorte de prison. Le générique, avec sa police de caractère rose bonbon, en était-il un signe ?

    La séquence d'introduction est hypnotique au possible. Dans un décor urbain ténébreux surgissent, tels des phares dans tempête, les buildings nimbés d'une lumière qui ne s'éteint jamais. Là, dans l'immensité, un conducteur, pressé mais serein, concentré, attend, avec la musique pour seule compagne. composée de nappes de synthés, pulsations sourdes, mélodie entêtante célébrant les eighties, elle est un personnage à part entière, formant avec la ville nocturne un couple fusionnel. On reconnaît, une fois, l'alchimie qui faisait tout le sel du grand Collateral (Michael Mann, 2004). En quelques minutes, Refn nous a eu, embarqué dans cette histoire qu'on veut découvrir plus que tout.

    Après cette séquence sportive, le driver faisant montre de son talent pour semer la police, s'étale une histoire avare en dialogues, pour mieux faire parler l'image et la musique de concert. Le lien qui unit le Driver à Irene est touchant, encore plus comme on perçoit bien qu'il est ténu et risque de casser à tout instant. C'est cette sensation, celle qui nous fait anticiper le fait que tout peut mal tourner d'un moment à l'autre, que Refn arrive à imprimer dans l'esprit du spectateur, et qui fait qu'on reste accroché au siège, cramponné aux personnages, du début à la fin.

    Puis, quelle classe visuelle ! Retenons avant tout le travail sur les lumières, aussi cinégénique de nuit comme de jour (la teinte orangée d'une fin de soirée d'été, par exemple), et ses reflets, dessinant la nuit sur les personnages tel un artiste enfiévré.

    Comme dans Pusher, la dimension criminelle de l'intrigue apporte dans la troisième partie son lot de violence, qui impressionne d'autant plus qu'elle est mise en regard avec l'histoire d'amour sensible des personnages. Celle à qui on fait couler le sang en premier, dans un violent jet rouge filmé au ralenti, marque l'idée qui soutend le film : la violence arrive sans prévenir, jaillissant au sein du cadre sans avoir été annoncée par moult introduction, sonore, visuelle ou par le biais du montage. D'où cette sensation qui arrive finalement peu au cinéma aujourd'hui, de voir l'action se passer pour la première fois devant nos yeux. Nous sommes témoin de la vérité du film, qui dépasse les artifices de la construction cinématographique : la preuve ultime de la réussite incontestable de ce film.

  • Ciné d'Asie : 2 héros (1974)

    Un film de Chang Cheh

    6781161669_8b0d2e7a13_m.jpgS'échappant d'un temple shaolin dévoré par le feu des oppressions mandchoues, Hung Hsi-Kuan, combattant hors-pair, est ardemment recherché. Il tombe alors sur Fang Shih-Yu, un autre expert en arts martiaux, connu pour sa droiture et sa persévérance pour mettre en échec les bandits ; une méprise fait croire à Fang Shih-Yu que Hung Hsi-Kuan est l'un d'eux (il le surprend alors qu'il est en train de violemment corriger un mandchou : comme souvent, on se met plus facilement du côté de l'opprimé). Il le livre alors aux bandits en croyant remettre un malfrat aux mains de la justice. Ce quiproquo est la clé du parcours Hung Hsi-Kuan, qui, d'un orgueilleux fier-à-bras, va devenir une personne plus consciente de sa nature humaine et faillible.

    Avec 2 héros (Heroes two - titre américain), Chang Cheh change un peu d'orientation cinématographique :  plutôt célèbre pour ses wu-xia pian (films de sabre) tels Un seul bras les tua tous (1967) ou Le sabreur solitaire (1969), il emprunte ici la voie du Kung-Fu. Pour une série de quatre films (viendront ensuite Le monastère de Shaolin, Shaolin Martial Arts et Les cinq maîtres de Shaolin, tous sortis en 1974), il suivra la trajectoire de survivants des exactions mandchoues, des personnage légendaires dont Fong Sai-Yuk, pour une suite de combats à mains nues utilisant différentes techniques du Kung-Fu, comme ici celle de la grue ou du tigre. Ce style de combat, s'il peut paraître moins flamboyant que les échanges à l'épée et autres pirouettes câblées chers au cinéma d'art martiaux, laisse une belle place à des chorégraphies classiques, puissantes et soignées, œuvres de l'excellent Liu Chia-Liang, assisté de Tang Chia. Ensemble, le duo de chorégraphes donneront leur meilleur dans les célèbres films de Chang Cheh, dont le magnifique Le justicier de Shanghai (1972). 

    Le film prend la forme d'une fuite en avant  ; dans la première partie, les personnages parcourent es plaines herbeuses et ensoleillées en courant, lueur d'un avenir meilleur et plus serein. Ces passages ne sont cependant que de rares ponctuations au milieu d'une succession de combats, tous plus dynamiques les uns que les autres, imprimant la violence (moins fortement qu'à l'habitude chez le réalisateur) et l'urgence dans le code génétique de ces personnages. Chen Kuan Tai, star du Justicier de Shanghai, est ici la victime du quiproquo, combattant dans le permier tiers du film avec le genou bien abîmé ; c'est moins jusqu'au-boutiste que son homérique combat une hache plantée dans le ventre dans Le justicier de Shanghai, mais la retenue -toute relative dès lors qu’on aborde l’œuvre de Chang Cheh- est plutôt en accord avec la tonalité kung-fu du film.

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    Tout en empruntant un "autre voie", Chang Cheh reste Chang Cheh, et c'est aussi pour ça qu'on l'aime : il recompose un duo de personnages complémentaires qui vont s'entraider, point commun de presque tous ses films. En résulte une peinture de l'amitié entre hommes qui dépasse les liens affectifs que peuvent avoir hommes et femmes, ces dernières n'ayant qu'un rôle accessoire dans la filmographie du bonhomme. Chang Cheh a aussi profondément ancré en lui la notion du dépassement de soi, qui s'illustre dans des combats impossibles (un justicier solitaire défait une armée entière), donnant de l'emphase à ses finals ahurissants. Deux tics de mises en scènes, lors des combats, donnent un aspect tantôt moderne, tantôt daté, aux séquences : d'abord la teinte rouge que prend l'écran lorsque les affrontement deviennent saignants (Chang Cheh modifiera légèrement le procédé lorsqu'il fera basculer l'écran au noir et blanc dans Les disciples de Shaolin, en 1975, repris en gimmick par Tarantino dans Kill Bill vol. 1 en 2004) ; puis l'arrêt sur image lorsqu'un des combattants se fait tuer, très 70's cette fois-ci.

    Chang Cheh vient du théâtre, comme on en a une très belle preuve dans son Vengeance, mettant en parallèle vie "jouée" et vie réelle des personnages. On peut en déceler les traces jusqu'à ces 2 héros, l'un habillé de noir, l'autre de blanc, dans la méprise originelle que scelle pour un temps le destin de Hung Hsi-Kuan. Ce ressort très théâtral est possible grâce à la situation dans laquelle Hung Hsi-Kuan est découvert, mais également par un tempérament violent et par la couleur de son vêtement. Autant de signes extérieurs qui rentrent en contradiction avec la nature profonde du personnage. Fang Shih-Yu, fier et rebelle, offre au regretté Alexander Fu-Sheng (mort trop tôt dans un accident de voiture) des moments de comédie lors des affrontements -il attend ostensiblement, les bras croisés, lorsque qu'il n'a plus de combattants devant lui- ou dans la scène de l'auberge -des ennemis veulent le tuer alors qu'il est assoupi sur une table, mais sont interrompus à chaque fois que Hung Hsi-Kuan fait mine de se réveiller. Un rôle de chien fou qui sera transfiguré par sa quête de rédemption.

    Revenons enfin sur les décors du film ; d'abord les plaines désertiques, bien exploitées lors de cette exode forcée par les bandits mandchous. Ensuite, les dédales souterrains créés par Fang Shih-Yu, ainsi que les ruelles étroites dans lesquelles se croisent des personnages féroces prêts à en découdre au moindre regard de travers. Des décors magnifiés par la caméra de Chang Cheh, plus posée qu'à l'habitude. La vision de 2 héros offre ainsi un ensemble de très bonne qualité, prenant, rythmé et bagarreur. Un vrai film de bastons, généreux en morceaux de bravoure.

  • Valérie au pays des merveilles (1970)

    Cliquez sur l'image pour accéder à la chronique :

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  • Basil, détective privé (1986)

    Un film d'animation de Ron Clements & John Musker

    6686212303_4abe85787e_m.jpgPlusieurs années avant la renaissance du studio par les mêmes artisans (Ron Clements et John Musker réalisèrent à partir de la fin des années 80 deux des Disney les plus réussis : La petite sirène (1989) et Aladdin en 1992), sortait sur les écrans Basil, détective privé, adaptation d'une série de livre pour enfants, Basil of Baker Street, de Eve Titus et Paul Galdone. Il avait la lourde têche de succéder à un cinglant échec commercial, Taram et le Chaudron magique (Ted Berman, Richard Rich, 1985). C'est l'époque des remises en questions chez Disney, et clairement Taram tentait de viser un nouveau public, en proposant une histoire bien plus sombre qu'à l'ordinaire -fable initiatique inspirée du Seigneur des anneaux, où se succèdent ambiances délétères, têtes de mort et infâmes maléfices. 

    Revenant à un sens du spectacle Disney plus classique, Basil... est aujourd'hui un film d'animation méconnu (pas d'édition spéciale en DVD si ce n'est une version dépouillée de tout supplément en 2004), qui mérite bien plus. Basil combine d'ores et déjà deux aspects qui fonctionnent très bien chez Disney : d'abord, la réinvention d'un personnage littéraire classique, Sherlock Holmes (l'intérêt connu de Disney pour les oeuvres d'Agatha Christie montre aussi la volonté d'adapter un suspense policier). Ensuite, les personnages sont des animaux parlants, et qui plus est des souris, -l'origine de Disney avec Mickey-, qui avaient fait leurs preuves dans le très beau Les aventures de Bernard et Bianca (Wolfgang Reitherman, Art Stevens, John Lounbery, 1977). Coïncidence, à quelques mois d'écart sortait sur les écrans le très sympa Fievel et le nouveau monde (Don Bluth, 1986), faisant également la part belle à une souris.

    Débutant dans un foggy London où les souris habitent des maisons minuscules au pied des demeures des humains, Basil a en effet tout pour plaire : des personnages bien trempés souvent excentriques (en cela, Basil et le professeur Ratigan, rejouant l'éternel combat des chefs entre Sherlock Holmes et Moriarty, sont à armes égales : la première apparition de Basil le montre affublé d'un déguisement de pacotille, roulant des yeux globuleux dans un pose démoniaque ; tandis que Ratigan, ébouriffé et fou de haine, est impérial dans l'excellent passage musical "Le grand génie du Mal". Vincent Price, invité d'honneur du film pour interpréter ce vilain, confiera que ce fût son rôle favori.

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    La relecture de la mythologie holmésienne fonctionne à plein, entre un Dawson - Watson revenu d'Afghanistan, Basil héritant du prénom de son interprète le plus célèbre (Basil Rathbone dans la série Fox / Universal des années 40), ce dernier se permettant même un caméo sonore extrait de sa lecture de La ligue des rouquins, fameuse aventure du détective privé, enregistrée quelques temps avant sa disparition. Le traditionnel attrait d'Holmes pour le déguisement est bien présent, à l'occasion d'une scène dans un bar malfamé (le rat trap, ou "piège à rats") où Basil et Dawson prennent les traits de vieux loups de mer, empruntée à un des films de la série Universal, Sherlock Holmes et l'arme secrète (Roy William Neill, 1942). Le jeu des hommages ne s'arrête pas là, car Dawson se laisse embarquer dans une farandole avec les danseuses du bar, exactement comme Watson dans le film de Billy Wilder, La vie privée de Sherlock Holmes (1970). Le dernier affrontement Holmes / Moriarty , tiré du Dernier problème (The final problem, 1891) de Arthur Conan Doyle est aussi revisité lors d'une époustouflante séquence dans les rouages de Big Ben. Cette poursuite magistrale, en plus de constituer un défi technique réussi (il s'agit de la première utilisation d'images de synthèse dans un long métrage d'animation), aurait pu trouver sa place dans la filmographie d'un Miyazaki, passionné qu'il est des mécanismes d'horlogerie. Plus largement, l'importante place donnée à la mécanique (la salle de travail de l'inventeur, la petite ballerine, la salle des jouets) donne vraiment une couleur unique à ce long-métrage, qui se rapproche par moments de façon troublante de .. la série d'animation Sherlock Holmes, initiée quelques années auparavant par Hayao Miyazaki lui-même ! A ce titre, la séquence de poursuite en machine volante entre le Professeur Ratigan et Basil, semble en être directement tirée.

    La tenue visuelle est celle des Disney de la belle époque, aux décors soignés et remplis de détails (on peut apercevoir l'éléphant Dumbo lors de la déambulation de nos enquêteurs dans une salle des jouets), aux frimousses attachantes et très expressives des personnages, dans la joie, la tendresse, le drame, mais aussi dans l'horreur et la folie. 

    La tonalité de Basil..., si elle peut être par moments légère - notamment grâce à la partition magnifique composée par le grand Henry Mancini, qui retrouve son affinité avec l'animation 20 ans après La panthère rose- , n'en est pas moins constellée de moments de cruauté, suggérés certes, mais bien présents. L'on apprend donc que les méchants sont vraiment méchants, et n'hésite pas à (faire) tuer... souvent pour une broutille - "l'exécution" d'un rat par une chatte goulue et féroce, rendue terrifiante par le rituel de "la clochette"...

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    On dit souvent que "plus le méchant est réussi, meilleur est le film". C'est on ne peut plus vrai ici, et si Basil a vraiment toutes les qualités d'un excellent divertissement animé, c'est en grande partie grâce à son méchant d'anthologie. Ce film mésestime du studio aux grandes oreilles est à (re)découvrir de toute urgence !

  • Meilleurs voeux pour 2012 & Tops/flops 2011 !

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    Depuis mon dernier article (publié il y a longtemps, bien trop longtemps), il s'est produit un certain nombre de faits notables : la fête de Noël, qui aura occasionné son lot de cadeaux, de réunions familales et ses repas interminables, incluant crises de foie pour les plus audacieux aventuriers culinaires ; le passage à la nouvelle année, cette redoutée et tant attendue 2012, avec sa nuit blanche (ou pas, personnellement à minuit une j'étais dans mon lit), ses textos en pagaille et coups de fils traditionnels (merci au forfaits illimités !). Et, parmi ce déroulé déjà bien garni, un événement personnel : je suis devenu papa à la fin de journée du 22 décembre. Moment bouleversant et signe de temps qui changent. Mon fils est ainsi la (bonne) raison qui ne m'a pas fait publier plus tôt. Ne croyez pas pour autant que l'aventure du Film était presque parfait toucherait à sa fin : mon attachement au cinéma et à ce formidable média qu'est le blog feront toujours de l'écriture une des mes plus grandes priorités. Et dieu sait s'il va y avoir des choses à dire sur le cinéma en 2012. A la longue vue, ma plus grande impatience va à la fin de la trilogie du Batman par Christopher Nolan. Le parcours tragique, sec et épique dessiné par le réalisateur trouvera sans nulle doute une clôture dantesque. Et puis, last but not least, le Bilbo de Peter Jackson, un futur grand moment de cinéma.

    Il y aura d'autres choses, évidemment, ici et là. Les séances au cinéma se feront plus rares, mais de toutes façons la ligne éditoriale du blog s'affranchit plutôt des chroniques de films récemment sortis en salles. Tout ça pour dire quoi, au fait ? Je vous souhaite bien évidemment une très bonne années 2012, pleine de cinéma, de lectures, de musique, bref de tout ce qui peut nous faire vibrer et nous offrir une vision du monde plus... poétique que celle dont nous abreuve quotidiennement les médias. Puisse 2012 être un tournant pour de radicaux changements !

    Pour revenir à ce qui nous occupe plus particulièrement, voici mon top des meilleurs films que j'ai eu la chance de voir cette année :

    La planète des singes : les origines (Rupert Wyatt)

    X-Men : le commencement (Matthew Vaughn)

    Chico & Rita (Fernando Trueba, Javier Mariscal)

    Shame (Steve McQueen)

    Super 8 (J.J. Abrams)

    Black Death (Christopher Smith)

    Brainstorm (Douglas Trumbull) (vidéo)

    Mais qu'avez-vous fait à Solange ? (Massimo Dallamano) (vidéo)

    Les premiers Dario Argento (vidéo)

    Harry Potter et les reliques de la mort partie 2 (David Yates)

    Puis, que serait un top sans un flop ? En voici quelques uns qui ne m'ont vraiment, mais alors vraiment, pas plu : 

    Thor (Kenneth Branagh)

    Cowboys et envahisseurs (Jon Favreau)

    La guerre est déclarée (Valérie Donzelli)

    Potiche (François Ozon) (vidéo)

    L'imaginarium du docteur Parnassus (vidéo)

    C'est bien peu, je le sais bien, mais je suis bon public... A très vite pour de nouvelles chroniques !