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science fiction

  • Bumblebee (2018)

    Un film de Travis Knight

    Premier film dérivé de la franchise Transformers, Bumblebee est une agréable surprise. S'éloignant du feu d'artifice pyrotechnique épuisant et vain des derniers avatars réalisés par Michael Bay, Bumblebee fait un pas de côté frais et bienvenu, tout en s'insérant harmonieusement dans la mythologie Transformers.

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  • The Thing (1982)

    Un film de John Carpenter

    Une menace protéiforme, la neige, un groupe uniquement masculin pris au piège d'une station isolée en Antarctique : comme tous les bons films de Big John, l'apparente simplicité du film est aussi sa plus grande force, et un terrain de jeu idéal pour exprimer les tensions nécessaires au déroulement de l'histoire. Film mal-aimé à la postérité tardive, aujourd'hui chef d'oeuvre d'une totale évidence : bienvenue dans l'antre de la chose... A vos risques et périls.

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  • Star Trek III : à la recherche de Spock (1984)

    Un film de Leonard Nimoy

    Star-Trek-III-The-Search-For-Spock-poster.jpgStar Trek II : la colère de Khan est un succès mondial (enfin, sauf en France, comme d'habitude). Tant est si bien que très peu de temps après sa sortie au cinéma, le producteur Harve Bennett a le feu vert pour plancher sur la suite. Souvenez-vous : à la fin de Star Trek II, un suspense insoutenable : l'icône Spock meurt, se sacrifiant pour la survie de l'équipage de l'Enterprise. Leonard Nimoy, ayant repris goût à ce personnage qui a fait sa renommée, souhaite être partie prenante de cette suite dont il sera le sujet principal : très tôt, Harve Bennett décide en effet que le fil conducteur du film sera la résurrection de Spock. Autre héritage du film précédent : la création de la planète Genesis, grâce à un appareil de terraformation. Cette planète, sur laquelle est envoyé le sarcophage contenant la dépouille de Spock, est au centre de l'intrigue : sa réalisation est imparfaite, et son sursis sera de courte durée. Nimoy souhaite également inclure les klingons, adversaires historiques de Starfleet, dans l'affaire.

    Si la majeure partie du film découle directement du précédent, il y a quelques nouveautés : Kirstie Alley ne reprend pas son rôle, étant vraisemblablement trop gourmande question salaire. L'actrice Robin Curtis reprend le flambeau jusqu'à l'épisode suivant, Retour sur Terre (Leonard Nimoy, 1986). De même, cet opus marque le retour de Sarek, le père de Spock, interprété par Mark Lenard, comme dans la série d'origine. Les moeurs vulcaines prennent une importance considérables dans cet épisode, légitimant encore plus Nimoy, devenu un des plus grand "vulcanologues" (dixit Harve Bennett). Pour autant, le changement d'acteur à réalisateur ne plurent pas à tout le monde, et Nimoy fut mis à l'épreuve par ses compagnons de route. William Shatner n'en est pas revenu, proclamant à qui veut l'entendre que tout ce que sait Nimoy en matière de mise en scène, il le lui doit... Shatner profitera d'ailleurs de la renégociation de son contrat pour l'épisode IV pour exiger le poste de réalisateur pour le futur Star Trek V (pour rappel, le pire des épisodes, et de loin, de toute la saga).

    Autre affaire à suivre, la destinée du fils de James Kirk, David : Les fils sont tissés, restent à en faire un bel ouvrage. L'arc narratif principal, en dépit de sa richesse pour la mythologie de la saga, est tout de même assez faible et met un bon moment pour se conclure, même s'il est l'occasion de l'équipage historique de l'Enterprise de constituer une galerie de renégats bougrement sympathiques. On joue toujours la carte des vieux qui en ont toujours sous la semelle, contre des jeunes qui ne semblent pas avoir le même esprit de combativité. A noter, le vaisseau Pour cela, les effets spéciaux, conçus par ILM pour la seconde fois de l'histoire de la saga, sont de très belle facture. Le vaisseau Excelsior, censé succéder au vieillissant Enterprise, est réussi, tout comme les poursuites spatiales et la destruction de vaisseaux qui conclue le film.

    Finalement, et même si Christopher Lloyd est bon dans toute la démesure d'un chef klingon, Star Trek III est beaucoup plus porté sur la mystique que sur l'action et les prouesses spatiales : l'esprit de Spock investissant Bones, le rituel du jeune vulcain sur la planète Genesis, enfin le retour de l'esprit de Spock dans son corps. Véritable centre d'une trilogie non préméditée, Star Trek III, premièe réalisation de Nimoy, est un Star Trek dans la bonne moyenne, mais brille plus dans ses séquences d'introspection que d'action.

  • Howard The Duck, une nouvelle race de héros (1986)

    Un film de Willard Huyck

    21089395714_dec54db671_n.jpgDécouvrir aujourd'hui ce Howard The Duck, honni par son producteur George Lucas, (21 millions de dollars de pertes, tout de même) et précédé d'une réputation peu flatteuse, est intéressant à plus d'un titre. Car non, les effets spéciaux de l'époque ne sont pas désastreux (ILM oblige) ; mais oui, le film est carrément bancal et pourrait très bien s'arrêter au bout d'une heure alors qu'il dure plus du double ; re-oui, les acteurs surjouent (Lea Thomson, Lauren McFly dans Retour vers le futur, mais aussi un Tim Robbins jeunot un poil trop enthousiaste, ainsi que Jeffrey Jones) mais c'est plutôt dans le ton du reste ; par contre, la performance d'Howard et de ses multiples alter-ego (un jeune garçon de 12 ans, Ed Gale, une cascadeuse...) est à saluer. Sa voix et sa gestuelle en font un personnage entier auquel on s'attache tout de suite, et dont la gouaille n'est pas vraiment tout public.

    On comprend que le film fut sûrement difficile à caser, pas vraiment un film pour adultes (Howard The Duck aurait peut-être dû être un film d'animation), ni pour enfants : les multiples allusions sexuelles -même les cannes ont des seins !- culminent ainsi dans une presque-scène de sexe entre Howard et une Lea Thompson fort peu vêtue.

    Lea Thompson est craquante, et même si Howard reste à tout jamais un ratage, son échec en fait plutôt un film drôle, en plus d'être fondamentalement étonnant sur plan des effets : la seigneur de ténèbres notamment, une créature animée image par image par le grand Phil Tippett, est une franche réussite. De même, la combinaison en animatronique, pilotée par une petite armée d'animateur, impose le respect. Qui sait, avec la scène post-générique des Gardiens de la Galaxie, on va peut-être revoir Howard plus tôt qu'on ne le pense...

     

    Disponibilité vidéo : Blu-ray / DVD - éditeur : Elephant Films

  • Les gardiens de la galaxie (2014)

    Un film de James Gunn

    GOTG-poster.jpgComment rendre un film de super-héros inconnus pour le plus grand nombre si tendance ? De nombreuses réponses peuvent être apportées, mais je pencherais pour, premièrement, une écriture qui manie l'humour comme une seconde nature, et ensuite, une bande originale imparable à base de musique pop des années 70 (on va y revenir).

    Oui, Les gardiens de la galaxie est ce que Marvel a fait de mieux depuis... le premier Iron Man (6 ans d'âge tout de même). La firme a eu l'intelligence de laisser les rênes à James Gunn, très au fait des films de super-héros, comme en témoigne son Super plus subtil qu'il n'en a l'air. Le coup de la bande son pop, qui parcoure tout le film au point d'en faire oublier le score (un peu faible à part le thème) de Tyler Bates, rend ces péripéties aux confins de la galaxie bien plus proches et "accessibles", et soude aussi le couple Peter Quill / Gamora.

    Les guest vocaux de Bradley Cooper (Rocket) et Vin Diesel (Groot) en disent long sur l'importance du dialogue et de leur dimension comique. Cooper transmet la vivacité et l'intelligence de Rocket, en même temps que son amour de la déconne, très humain ; dans le même temps, Diesel répète inlassablement les mêmes trois mots, I am Groot, mais leur intonation respective signale clairement l'intention. Un esprit potache de franche camaraderie est peu être ce qui reste le plus longtemps après la vision du film.

    Si, au départ, le film semble déconnecté du Marvelverse cinématographique (aucun Avenger ne vient faire un caméo, la séquence post-générique ose même ramener Howard The Duck), il se paye tout de même le culot d'offrir sa première scène importante à Thanos -seulement entrevu à la toute fin d'Avengers-, un des plus grands super-vilains de la firme. Sans en avoir l'air, Les gardiens de la galaxie est un des piliers de l'univers cinématographique Marvel, et l'on est bien content de savoir que, dès le générique de fin du film, "The guardians of the Galaxy will return" !

    PS : Groot est énorme.