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Actus ciné/DVD - Page 12

  • Frankenstein Junior (1974)

    Un film de Mel Brooks

    "Aaah, sweet mystery of life,
    at last I found you..."

    12286776046_1b46fae5b1_m.jpgL'humour parodique de Mel Brooks a ses hauts et ses bas, mais dénote toujours d'un amour absolu pour son sujet : le cinéma lui-même. Avec Frankenstein Junior, il s'attaque au cinéma fantastique des années 30, et l'homme connaît ses classiques sur le bout des doigts.

    Frankenstein Junior propose ainsi un hommage drôlissime au classique de Mary Wollstonecraft Shelley, mais aussi au Dracula de Bram Stoker (le château niché sur la colline transylvanienne), et un passage qui doit tout au King Kong de Shoedsack et Cooper. Le film rapproche donc deux monstres sacrés de la Universal, dont les décors étaient souvent identiques : ces bourgades rustiques, typées Europe de l'est, (ou allemande, voir le running gag sur Frau Blucher), où des villageois apeurés et avinés subissent les tourments des deux monstres : Frankenstein, le scientifique génial mais dément, et le comte aux dents pointues.

    Dans les films originaux, il était souvent question d'une esquisse de triangle amoureux, causé par l'absentéisme du personnage principal, trop obsédé par ses recherches. Ici, l'affaire est très ironique, entre une promise qui a l'air de fiche comme d'une guigne de Frankenstein (pardon, Fronkonstine : descendant du fameux savant, il tend à refuser cet héritage bien lourd à porter), et une résolution incluant un monstre finalement très avantagé par la science.

    Le noir et blanc tranchant, le décor du laboratoire (vraisemblablement le même qui a servi au film Universal de 1931), la bouille incroyable de Marty Feldman en Igor (prononcer Aï-gor), tout marche à merveille. La fausse bosse d'Igor est même le sujet d'un running-gag qui dévoile magnifiquement l'artifice des effets, ainsi que la dimension "série B - exploitation" inhérente au genre. Dans le même genre, la séquence de la bibliothèque qui s'escamote pour laisser entrevoir un passage secret relève du pur génie comique

    La performance de Gene Wilder est évidemment à saluer, véritable clown qui sait doser ses effets, toujours classe, et intégrant la folie nécessaire au rôle. La séquence de claquette, où il se lance dans un duo dansé avec la créature, est à mourir de rire. Ici, la parodie et l'hommage sincère se mêle inextricablement pour donner vie à une vraie comédie tordante, entendre par là, qui ne se résume pas à son postulat de parodie. A revoir sans modération dans sa belle copie Blu-ray, sortie récemment !

    Disponibilité vidéo : Blu-ray / DVD zone 2 - éditeur : Universal Pictures

  • Classics Confidential : The Outfit - échec à l'organisation (1973)

    Cliquez sur l'image pour consulter la chronique du film de John Flynn :

    12168092624_29d9756177_m.jpg

  • Riddick (2013)

    Un film de David Twohy

    12046225794_7cdafaf1e2_m.jpgPitch Black, le premier film de ce qui allait devenir une trilogie, était un survival à petit budget que se sortait bien des limites imposées par son budget. En 2004, Les chroniques de Riddick, grâce à une enveloppe autrement plus conséquente, s'enfonçait dans une fantasy à grand spectacle qui ne lui a pas vraiment réussi. De plus, le film est un four : 120 million de budget, 58 millions de recettes au États-Unis (115 millions monde). Cela en aurait refroidi plus d'un, mais c'est sans compter Twohy et la star du film, Vin Diesel, très attachés au personnage. Diesel s'investit financièrement dans l'affaire, et, au bout de quelques années, le projet est sur pied.

    Alors qu'on avait laissé Riddick seul sur son trône du monde des Necromanger. le troisième film nous montre le personnage principal seul sur une planète désolée, infestée de créatures assoiffées de sang. En cela, Riddick troisième du nom renoue avec le l’économie du premier film, et revient aux bases du personnage. La première demi-heure du film est en effet un véritable survival dans lequel Riddick est aux prises avec cet environnement hostile, mais dont on se doute bien que cela ne lui posera pas le moindre souci. Si cette partie est regardable, on ressent quand même un malaise sur le manque d'enjeux, en même temps que la désagréable impression de revenir en arrière ; et ce ne sont pas les bestioles extra-terrestres qui vont nous faire rêver : elles ne sont finalement que des gros chiens que Riddick saura dompter.

    La deuxième partie, voyant deux troupes de chasseurs de primes débarquer pour prendre Riddick vivant, fait du film un Alien du pauvre... avec Riddick dans le rôle de l'alien. Tapi dans l'ombre, il surgit pour surprendre un à un les membre de cette escouade décidément pas très douée. Ah, mais pardon, on me dit dans l'oreillette que Riddick est vraiment trop fort, ceci expliquant cela. Au temps pour moi.

    Le film ne brille pas, ni pas son visuel, ni par son scénario, et encore moins par sa galerie de personnages, tous plus bêtes les uns que les autres. Tout au plus, sera-t-on intéressé par Katee Sackhoff, transfuge de Battlestar Galactica (le budget étant ce qu'il est, elle a du même conservé ses vêtements de BSG !). Non, franchement, Riddick et de sa voix de basse aurait du s'arrêter au premier film, qui avait le mérite de son originalité. Le film étant tout juste remboursé par les recettes US, on espère que la sagesse guidera les pas des personnes responsables afin de s'investir dans un autre projet.

    Disponibilité vidéo : DVD / Blu-ray chez l'éditeur Metropolitan Filmexport.

  • Bonne année 2014 (rétro-news) et tops/flops 2013

    10590136436_5e85dfd133_m.jpgBonjour à tous, que 2014 vous soit bonne et profitable ! Pour ce qu'elle a été, 2013 ne fut pas un très bon millésime... cinématographique, tout du moins : la SF s'est plantée dans les grandes largeurs, les films attendus ont tous déçus (sauf Gravity), et personnellement les visionnages (et les contributions au Film était presque parfait, du même coup) ne furent pas aussi foisonnantes qu'espérées. Tout cela n'empêche pas de vous livrer un petit Top / Flop assez réduit, que voici :

    TOP 2013

    Django Unchained (Quentin Tarantino), décidément un bon cru
    The Place beyond the Pines (Derek Cianfrance), belle histoire, un brin téléphonée, et surtout casting impeccable, un peu long malheureusement.
    Gravity (Alfonso Cuaron), une date dans l'histoire du cinémùa, à voir ce que ça donne chez soi
    Les Croods (Chris Sanders, Kirk De Micco), un très bon film d'animation, enlevé, super drôle et inattendu.
    Conjuring : les dossiers Warren (James Wan) Un bon vieux coup de flippe old school qui marque (Ah, James Wan et les poupées...)

    FLOP 2013

    Man of Steel (Zack Snyder) (mais je crois que Superman, je peux vraiment pas)
    Lost Destination (Eduardo Chapero-Jackson), un trip mal foutu entre fantastique et slam, je cherche encore le rapport...
    Only God Forgives (Nicolas Winding Refn) Faire un film avec du vide et un symbolisme tout pourri, c'est possible !
    Jack le tueur de géants (Bryan Singer) Pas très inspié, le Bryan...
    Pacific Rim (Guillermo Del Toro) J'en ai encore mon coeur qui saigne : je l’attendais, je l'ai vu... et c'était mauvais à pleurer !
    Le monde fantastique d'Oz (Sam Raimi) Même si Raimi s'en sort mieux que Singer côté conte, c'est tout de même pas bien folichon...

    A bientôt sur Le film était presque parfait pour suivre la grande aventure du cinéma !

  • Rendez-vous avec la peur (1957)

    Cliquez sur l'image pour accéder à la chronique :

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