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Un film de Donald Cammell
Propulsé par une recherche visuelle et auditive impressionnante, le méconnu White of the Eye vaut aussi pour son scénario retors. Réhabilitation.
Un film de Brian De Palma
Même chez les cinéphiles passionnés de l’œuvre de De Palma, L'esprit de Caïn fait grincer des dents. Sous sa forme cinématographique, la seule connue jusque il y a peu, le film a clairement un problème de mélange des genres mal agencé qui prête à sourire.
Un film de Richard Fleischer
La versatilité de Fleischer est fascinante. Du film noir à la fantasy, du polar au film d'aventure, il aura touché à tout. Car c'est l'apanage des (bons) réalisateurs de studios : savoir faire sien un sujet dont il n'est pas l'instigateur premier. Avec Terreur aveugle, on en tient la preuve éclatante.
Un film de Peter Sasdy
Atypique que ce film de la glorieuse maison Hammer ; réalisé par Peter Sasdy, homme de télévision qui tournera quelques bons Hammer Films (Une messe pour Dracula, 1970 et surtout Comtesse Dracula, 1971), le métrage ne compte aucun des acteurs traditionnellement attachés à la firme, jusque dans les seconds rôles. Eric Porter, qui interprète le personnage principal du docteur Pritchard, est un habitué du théâtre ; quant à Angarhad Rees, qui incarne Anna, la fille de Jack l'Eventreur, elle est inconnue. Son personnage fait se côtoyer l'innocence et le danger, possédée par l'esprit sauvage de son père.
Outre les habituels qualités des productions Hammer -décors, costumes-, La fille de Jack l'Eventreur (Hands of the Ripper) marque par son intrigue riches en action, la dimension très graphique de ses meurtres et la finesse des relations entre les personnages. Si l'implication d'Anna dans les meurtres n'est pas révélée lors du premier crime, le docteur comprend rapidement qu'elle est la cause de tout cela ; mais, en adepte de la psychanalyse, il veut croire à sa guérison et fait tout pour la protéger. On se rendra compte plus tard que Pritchard est amoureux d'elle, attraction à laquelle il essaiera d'échapper. Film policier, thriller, La fille de Jack l'Eventreur est donc aussi un véritable film romantique, aussi poétique dans l'amour que dans la violence. Sur ce point, la dernière scène du film est une réussite, faisant de la meurtrière une victime assez touchante.
Loin des cycles connus de la firme (Dracula, Frankenstein et les autres reprises de films de la monstres de Universal), La fille de Jack l'Eventreur offre une lecture intéressante sur la rencontre paradoxale entre le surnaturel et la science, appliquée aux temps troublés où sévit le plus connu des serial-killer. On remarquera que, quelques semaines après la fin du tournage de ce film, la Hammer et le réalisateur Roy Ward Baker tourneront Docteur Jeckyll et Sister Hyde, où vient également se glisser l'ombre inquiétante du Ripper...
Disponibilité vidéo : Blu-ray / DVD - éditeur : Elephant Films