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Hommage à Roy Ward Baker (1916-2010)

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Ralph Bates et son double Martine Beswick dans Docteur Jekyll et Sister Hyde

Le 5 octobre dernier, décédait le réalisateur anglais Roy Ward Baker. Parmi la blogosphère francophone, de nombreux hommages ont été publiés, a contrario des media traditionnels qui, évidemment, n'ont que faire d'un cinéaste artisan dont le mérite aura tout de même été de passer de Marilyn Monroe (dirigée dans Troublez-moi ce soir, 1952) aux horror flicks de la Hammer, en passant par des épisodes de Chapeau Melon et bottes de cuir. Ma première rencontre avec Roy Ward Baker n'avait pourtant pas été concluante, c'est le moins que l'on puisse dire, avec le visonnage afflligeant de The Monster Club (1980), en DVD Mad Movies il y déjà quelques années. Aujourd'hui par Jérôme, et son Forgotten Silver, que j'appris la triste nouvelle. Triste car les souvenirs de quelques uns de ses films sont encore si vivant dans la mémoire : la séquence d'introduction de The Vampire Lovers (1970), première pierre d'une trilogie issue de l'histoire de la Comtesse Bathory adapté sous l'angle du vampirisme : une morte vivante erre dans le jardin d'un château, le voile qui la couvre lui donne l'air et la déambulation d'un spectre. 

Il réalisa également le troisième et dernier long-métrage de cinéma de la série Quatermass, Quatermass and the PitLes monstres de l'espace (1967). Malgré un flagrant manque de moyens, cette histoire de découverte d'un vaisseau extra-terrestre dans le métro londonien est trépidante et ouvre grand la porte de l'imaginaire, avec ces sauterelles venues de l'espace...

C'est tout le mérite du bonhomme d'avoir s'immiscer dans différents genres, différents styles de productions (les petits budgets lui sont cependant plus familiers), à l'aide d'un cinéma formellement classique, techniquement tout à fait satisfaisant. Grands films comme péloche d'exploitation, l'étendue de ces différentes production cinématographique a, quoi qu'il en soit, beaucoup de charme ; et ce, même s'il ne fera jamais partie des réalisateurs plus inspirés de la firme, comme Terence Fisher, John Gilling ou encore Val Guest. à bientôt pour vérifier cela en décryptant un de ses films !

Commentaires

  • Je m'étonne d'apprendre ici, et si tard, la mort de Roy Ward Baker, passée en effet inaperçue dans les médias principaux. Je me joins donc à cet hommage à ce pilier de la Hammer, d'autant plus que j'avais récemment chroniqué quelques uns de ses films ("comtesse Dracula" et "the vampire lovers").

  • Le choc est proportionnel au silence des médias même spécialisés (pas un mot chez Mad Movies ou d'autres sites de cinéma), quelques blogs tout au plus. Les films Hammer que tu cites sont vraiment de bons moments de cinéma que j'ai moi aussi beaucoup apprécié. Je projettes de parler de la trilogie Quatermass pour revenir sur les terres de la Hammer, que j'ai momentanément délaissé sur le blog depuis le cycle Karnstein !

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