Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

film noir

  • Le port de la drogue (1953)

    Cliquez sur l'image pour accéder à la chronique du film :

    film noir, dossier, 50's, états-unis, samuel fuller

     

  • Je dois tuer (1954)

    Un film de Lewis Allen

    4c1f8ab9ba35a.jpg"S'ils jouent les héros, tue-les.
    On ne sera pendu qu'une fois."

    Sous ses dehors de série B à l'aura délicate -son intrigue fut jugée totalement fantaisiste à l'époque, avant qu'elle ne se révèle prophétique avec l'assassinat de JFK ; de plus, Lee Harvey Oswald aurait visionné le film peu avant le crime-, Suddenly ! est une péloche trépidante, s'arrangeant formidablement de ses limites pour illustrer un huis-clos oppressant ; ces gangsters, sous la coupe de John Baron (Frank Sinatra), prêts à commettre le meurtre du président des Etats-Unis pour l'argent, se heurtent à la personnalité forte de Todd Shaw, shérif qui, comme Baron, a servi en Corée. Le jeu de miroir laisse paraître les fissures d'un Sinatra qui n'en est certes pas dépourvu. Le cadre serré du 1.33 sert le propos et cristallise les tensions, la folie paranoïaque du criminel, ainsi que le danger permanent qu'il représente pour ses otages. La dimension extrémiste du film rappelle constamment cette menace constante, restant par là très moderne.

    Le nom de la ville, qui donne son titre original au film, est excellent ; il crée la surprise chez chaque nouvel arrivant, tout en incarnant un état passé qui fait écho aux gangsters des années 30. Cette parenté, ainsi que la typologie du personnage principal, aspiré dans une spirale infernale de violence, rappelle totalement l'aspect film noir revendiqué par Lewis Allen, qui réalisera notamment un autre film du genre en 1955, Témoin à abattre.

    La tension est bien présente tout du long, avec une belle idée pour la résolution de l'intrigue. Un film simple, qui file comme une balle de son idée de départ jusqu'à son dénouement : une démonstration de l'efficacité d'alors, et oui, Sinatra est vraiment flippant.

    Disponibilité vidéo : DVD - éditeur : Wild Side Video

  • Il marchait la nuit (1948)

    Un film de Alfred L. Werker et Anthony Mann

    16719178119_74cd25dc83_m.jpgCe film policier, montrant avec force détail le processus d'enquête de la police de Los Angeles suite à l'assassinat d'un de ses agents n'est pas sans rappeler l'excellent La brigade du suicide, réalisé par Anthony Mann en 1947. Tout l'appareil de police est mis à contribution das une affaire particulièrement délicate : de nuit, un homme agresse un policier, puis fait varie son apparence physique comme son mode opératoire (hold-up, agression, de jour comme de nuit). Afin de triompher de cet homme "sans visage", on nous montre avec fierté un dispositif d'avant-garde, l'établissement d'un portrait le plus détaillé possible, avec l'aide des dernière technologies disponibles et des témoins des crimes. Une voix-off vient souvent appuyer le fastidieux processus d'enquête et d'interpellation. Il marchait la nuit marque également par sa tonalité très sombre, notamment lors d'une séquence très dure au cours de laquelle le personnage principal (qui est aussi le criminel, c'est assez rare pour le signaler) s'extrait lui-même la balle qui l'a blessée.

    Esthétiquement, le film a une belle patte, notamment grâce au réalisateur Alfred L. Werker, à qui l'on doit un des premiers Sherlock Holmes avec Basil Rathbone, Les Aventures de Sherlock Holmes ; Anthony Mann, bien que non crédité au générique, a au moins dirigé la scène finale dans les égouts, lieu atypique qui n'avait vraisemblablement jamais été utilisé auparavant au cinéma. La très belle qualité visuelle du film peut également compter sur l'apport du directeur photo John Alton, artisan régulier dans les films d'Anthony Mann (Marché de brutes, La brigade du suicide, Incident de frontière ou encore La porte du diable), et d'Allan Dwan ; les séquences nocturnes, qui occupent la quasi-totalité du métrage, en sortent magnifiées, avec des éclairages durs et directs, à l'aune des meilleurs films noirs. A signaler, la copie disponible sur le DVD signé Wild Side Video est de bonne tenue, bien que proposée dans une gamme low-cost, Vintage classics.

    Au final, c'est tout le paradoxe entre des crimes terribles, sans réel motif, variant dans leur forme, et l'apparence angélisme de son auteur, qui est soulevé ; et Il marchait la nuit, comme La brigade du suicide, encense comme c'est de bon ton à l'époque la valeur des hommes qui font, parfois au prix de leur vie, respecter la loi dans la jungle urbaine...

    Disponibilité vidéo : DVD - éditeur : Wild Side Video

  • Gun Crazy - Le démon des armes (1950)

    Cliquez sur l'image pour accéder à la chronique :

    13928342616_8d19c61dcc_m.jpg

  • Les inconnus dans la ville (1955)

    Cliquez sur l'image pour accéder à la chronique :

    13609932894_6a080cc6a4_m.jpg