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2000's - Page 13

  • Le premier jour du reste de ta vie (2008)

    Un film de Rémi Bezançon

    3286762893_a7e8598ff8_m.jpgBeau succès en salles en 2008, la sortie en dvd du Premier jour du reste de ta vie permet de tester l’appréciation d’un second visionnage.

    Pour son deuxième film, on peut déjà dire que le réalisateur fait preuve d’une maîtrise étonnante. Il est aujourd’hui rare dans le cinéma français qu’on prenne autant soin de l’image : plans très composés, couleurs éclatantes, reste un montage classique mais qui sert bien le propos du film. Film très (bien) construit, il conte la vie d’une famille sur une durée de 25 ans en se concentrant sur cinq journées spéciales, cinq moments décisifs dans l’évolution du cercle familial. On capte dès lors ce qui fait d’abord la valeur du métrage, ainsi que son succès : sa dimension universelle. Dans cette famille, une chose, à un moment ou un autre va nous ramener à notre propre expérience de la vie, grâce à la justesse des situations, soutenues par des acteurs très convaincants. Cette famille semble exister, pour de bon. On pourrait même ajouter que, devant le talent déployé, ne pas trouver de points communs en nous-même n’est pas rédhibitoire ; les séquences s’enchaînent, nous amenant du rire aux larmes -la comédie du départ se teinte petit à petit de drame.

    Si les acteurs confirmés font des merveilles (Jacques Gamblin en tête, admirable), la nouvelle génération n’est pas en reste, avec le jeu de Marc-André Grondin (découvert dans C.R.A.Z.Y., avec lequel le film entretient des rapports étroits) et de Pio Marmaï, assez exceptionnel. Preuve d’une réussite dont on reconnaît instantanément le bien-fondé, Le premier jour du reste de ta vie contient déjà son lot de scènes cultes, du déjeuner chez le grand-père (le sablier !) à la performance de guitare invisible, ou encore la séquence du voyage dans le temps... Ce film en regorge. Sa réussite vient également de sa bande-son, énergique, mélodique et travaillée dans un rapport son/image souvent juste. Sinclair a composé, dans des styles différents mais avec une préférence pour l’électro, des morceaux qui font mouche -et que l’on retrouve avec bonheur sur cd dans l’édition prestige du film, exclu du dvd). Cependant, et c’est là, peut-être, le seul petit reproche que je formulerais, le film est tellement accroché à ces passages musicaux qu’on a un petit effet "clip" qui vient parasiter quelques scènes ; on peut parfois avoir l’impression que c’est trop, avec des moments qui pêchent par excès d’artifices alors que le film aspire à une certaine authenticité pour toucher. C’est aussi durant ces quelques scènes que le film apparaît comme moins original, plus calqué sur quelque chose de connu ; le montage musical sur la tentative du père d’arrêter de fumer en est un bon exemple. Des scènes comme celles-ci sonnent comme du déjà-vu au sein d’un ensemble beaucoup plus singulier et personnel.

    J’y vois malgré tout l’essence même d’un cinéma populaire qui aurait d’ailleurs pu, avec une campagne promo en bonne et due forme, remporter un succès encore plus grand en salles (1.2 millions de spectateurs avec un excellent bouche-à-oreille). Un film qui fait du bien au cinéma français.

  • Twilight - chapitre 1 : Fascination (2008)

    Un film de catherine Hardwicke

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    Avec ce nouveau film, Catherine Hardwicke continue, après Thirteen (2003) et Les seigneurs de Dogtown (2005), son exploration de la psyché ado. Son optique pose quand même un certain nombre de problèmes dans le cadre de l’adaptation de Fascinaton, le livre à succès de Stephenie Meyer.

    Primo, un axe entier du film est constitué par la supposée progressive découverte de Bella concernant les vampires : axe foiré dans les grandes largeurs car ces vampires nous sont présentés comme tels dès le début, avec force maquillage blafard et style incroyable, ce qui comme chacun sait, est caractéristique de l’imagerie vampirique. Comme on a deux wagons d’avance sur le scénario, sa révélation est complètement éventée et on peut commencer à trouver le temps long.

    Secundo, se pose la question de l’imagerie, car Hardwicke se met en tête de faire un film de vampires sans visuel. On se rend bien compte que les vampires, Hardwicke s’en fout, si bien que son film n’est même pas à ranger dans la catégorie fantastique. Le mythe vampirique n’est exploité qu’uniquement au niveau allégorique : le vampire, c’est la différence, l’étranger qui exerce une "fascination" irrésistible sur le sexe opposé, et l’attraction à devenir soi-même un vampire peut être simplement remplacé, dans le contexte, par le fait de vouloir faire l’amour. Les vampires, en l’état, ne sont pas très intéressants, uni-dimensionnels et, il est vrai, pas aidés par des dialogues confondant de naïveté romantique et de pauvreté linguistique. Ce n’est pas le fait de shooter les personnages comme des stars de pub pour parfum, à base de poses tourmentées favorisant les froncements de sourcils, qui peut rattraper le coup. Avec les sourcils épilés et les coupes de cheveux au gel, j’ai aussi beaucoup pensé à la tecktonik, et aux séries télé qui se passent dans les collèges. La lumière est parfois jolie, quand même ; mais tout ça n’est pas très passionnant et un peu long.

    Pour que le tableau soit complet, on ne sent pas Hardwicke très à l’aise dans les scènes à effets spéciaux, la plupart du temps ratées (les sauts dans les airs avec câbles et compagnie). Le faible budget du film ($ 40 millions) a certainement pesé dans la balance. Trêve de bastonnade, le film est simplement plus destiné à un public ado qui va faire son succès, et les invraisemblances croisées ici ou là (comment personne ne se rend compte que les Cullen sont des vampires ?!) ne semblent pas refroidir l’enthousiasme des foules.

  • Australia (2008)

    Un film de Baz Luhrmann

    En l’espace de quelques films (Ballroom Dancing – 1992, Romeo et Juliette – 1997, Moulin Rouge ! – 2001 et Australia), le cinéma de Luhrmann dessine des traits singuliers. On est tout d’abord de plain-pied dans un cinéma de l’exagération, dans lequel les sentiments éprouvés par les personnages sont poussés à leur paroxysme. Avec ces gros-plans des visages, ces couleurs exacerbées, l’exagération passe également par l’usage conjoint extrêmement marqué de l’image et de la musique. En ce sens, les films de Luhrmann sont à voir comme de grands mélodrames.

    On y trouve également une sorte d’hésitation caractéristique balancée entre la tragédie (Roméo et Juliette, Moulin Rouge !, la génération volée dans Australia) et la comédie, par moments musicale (Ballroom Dancing, Moulin Rouge !, le début d'Australia). Voir et entendre Nicole Kidman essayer de chanter Over the Rainbow (chanson extraite du Magicien d’Oz, Victor Fleming, 1939) est très drôle, aux antipodes de son personnage tout entier empreint de tragédie de chanteuse divinisée dans Moulin Rouge ! –rappelons-nous l’apparition de la belle, émergeant du faux ciel étoilé du cabaret. Comédie et tragédie, le rire et les larmes, soit une certaine idée du divertissement populaire.

    Australia marque le retour du cinéaste dans son pays, pour un tournage visiblement épique. Cette grande fresque d’une histoire romantique sur fond de malaise humain (la fameuse génération volée, les gamins aborigènes embarqués par l’Eglise, soit-disant pour les évangéliser), avec ses intentions quelque peu évoquées ci-dessus, réussit-elle son coup ? Tout d’abord dira-t-on qu’il faut être client du bonhomme et de la démesure naïve de son traitement. Les étendues désertes du bush australien sont un personnage à part entière, empreint de magie et de mystères (les actes "magiques" du petit garçon et de son père). Elles s’offrent au spectateur d’une façon tout à fait spectaculaire, dans la droite ligne de se que propose Luhrmann au fil des années. Son activité de réalisateur de pub (Chanel N°5, qui nous fait nous demander si c’est une pub qui nous fait penser à Moulin Rouge ! ou l’inverse) reprend de temps en temps le dessus pour des scènes tellement assumées dans l’excès que l’on a l’impression de digresser au sein du film –la déjà célèbre scène de la douche au seau d’eau de Hugh Jackman-, et sûrement ce qui fait qu’au final, même si l’ennui n’a jamais pointé le bout de son nez, nous manque l’étincelle qui fait les vrais bons films. Le divertissement est là, le voyage, mais pas l’éblouissement.

    Le traitement des personnages, à gros traits, nous donne une sorte de caricature générale, même les aborigènes, dans une représentation carte postale vraiment artificielle. Le cinéma de Luhrmann se revendique de toute façon comme tel, et réussit bien à la faveur de certaines situations –l’entrée de Hugh Jackman au bal du village, tout en classe-, mais le ton ne sied pas à toute son histoire, qui aurait gagné à être plus naturaliste, dans ce cadre somptueux. On entre néanmoins dans le récit de façon aisée, à l’aide de la narration en voix-off du garçon, et d’un flash-back inaugural qui rappelle l’astuce de narration de Moulin Rouge ! Les deux films ont d’ailleurs beaucoup en commun, à commencer par Nicole Kidman et cette histoire d’amour atypique sur fond de narration par un des personnages. En définitive, un film sans grande surprise, qui nous donne beaucoup mais manque de souffle, et d’unité dans le traitement de son scénario.

  • Cowboy Bebop - le film (2003)

    Un film de Shinichiro Watanabe

    3193002723_d0b6f582d4_m.jpgCowboy bebop - le film fait suite au succès mondial de la série éponyme imaginée par Shinichiro Watanabe. Sortie en 2001, cette adaptation devrait ne pas être la dernière, car un projet de film live avec Keanu Reeves dans le rôle-titre semble être sur les rails.

    Se focalisant sur la destinée de chasseurs de primes dans un contexte futuriste, la série est un mélange d’influences tout à fait jouissif, passant du western au space-opera pur et dur, sans oublier le ciné kung-fu (le personnage principal est fan de Bruce Lee) et une note roots américaine apportée par une bande son remuante composée par la grande spécialiste des musiques d’anime, Yoko Kanno. De tous ces aspects il en ressort une parenté assez évidente avec une autre série d’anime absolument indispensable, Cobra.

    Le film part a priori sur ces bases pour communiquer toute l’ambiance de la série sur grand écran. Seulement voilà, ce n’est pas tout à fait ça. Si, au niveau purement technique de l’animation, le film arrive à surclasser une série déjà très fluide, l’intrigue paraît fumeuse et la musique, bien que sympathique, un peu hors-sujet par rapport à la série-mère.

    Nous suivons les pas de notre groupe de Cowboys aux prises avec un terroriste, Vincent, ayant mis la main sur une arme chimique redoutable, capable d’anéantir pas mal de monde. Le bad guy est assez réussi dans le refus de tout manichéisme, et dans sa folie jusqu’au-boutiste étrangement calme. Le film joue aussi sur le réalisme trop parfait des environnements synthétiques, notamment par l’intermédiaire d’un jeune gamer hacker surdoué qui ne distingue plus aucune différence entre les deux mondes ; le moment où il assiste au meurtre d’un agent de sécurité par Vincent ne lui laisse échapper qu’un "oh ? il est mort... " dénué de toute implication émotionnelle, naturelle face à un tel acte. Le rythme du métrage est très étonnant, alternant de grandes scènes d’action et des pauses philosophiques qui peuvent rappeler l’extraordinaire Ghost in the Shell de Mamoru Oshii d’après Masamune Shirow. L’impact de Cowboy Bebop est malheureusement beaucoup moins clair que son illustre prédécesseur. Ce rythme si spécial convient difficilement  à un trip comme Cowboy Bebop dont la force réside dans son enchaînement d’action non-stop, auquel on ne comprend parfois qu’après-coup les raisons d’être. De plus, le film se doit de traiter chacun des personnages principaux de l’anime là où les épisodes de la série pouvaient ne se focaliser que sur l’un d’entre eux, ou en tous les cas évitaient de s’éparpiller devant la courte durée qui leur était imparti. Ici, on ne peut pas dire que le format long-métrage apporte quoi que ce soit à la série existante.

    D’autre part, la musique utilisée pour le film diffère complètement de celle de la série, pourtant une des clés de son ambiance inimitable. On a droit ici à une bande son pop-rock un peu énervée parfois, mais très consensuelle par rapport au parti-pris radical de la série. Elle indiquerait donc que le rythme du film sera effréné, ce qui, on l’a vu, n’est que sporadiquement le cas. On ressort du film avec une impression étrange, celui d’être quand même passé à côté de quelque chose. Les séquences, prises séparément, sont impressionnantes, mais la sauce sensée lier tout cela ne prend pas. S’il est en effet difficile de ne pas jouer au jeu des comparaisons, on dira que les non-initiés savoureront quand même un beau morceau de ce que l’animation japonaise sait nous offrir en terme de savoir-faire, mais pour l’âme il faudra, évidemment, se diriger vers les 26 épisodes aux titres musicaux de la série-mère. Et puis, comment faire mieux que le générique original, franchement ? Allez, pour le plaisir...

  • Un film, une séquence : Sunshine (2007)

    La mort de Kaneda

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    Sunshine nous conte l’aventure d’un groupe d’astronautes sur le vaisseau Icarus II missionnés de réanimer le soleil mourant, à l’aide d’une charge nucléaire massive, alors q’une première mission a échoué quelques années auparavant, ne laissant aucune trace. La mission est déjà signifiée comme très périlleuse, alors que la captation du signal de détresse  du premier vaisseau Icarus est captée ; l’équipage décide de changer sa course, principalement pour récupérer la charge nucléaire sur Icarus I, ce dans le but d’avoir une chance supplémentaire de mener à bien la mission.
    La séquence qui nous intéresse se trouve entre la 26e  et la 40e minute du film, formant un bloc d’un quart d’heure où progression musicale, dramatique, cinématographique vont de concert pour aboutir à la mort du commandant Kaneda.

    On peut diviser la séquence en deux parties : une première de la préparation de la sortie dans l’espace jusqu’à la réparation du premier panneau solaire, et une deuxième de l’embrassement du jardin à oxygène jusqu’à la mort de Kaneda.

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    Dans la première partie, Kaneda (Hiroyuki Sanada, excellent dans la trilogie Ring) et Capa (Cillian Murphy) se préparent pour faire une sortie dans l’espace afin de visualiser les dégâts causés par le changement de cap du vaisseau. Entourés par un blanc immaculé et animés de mouvements qu’on pourrait croire filmés au ralenti, les deux astronautes revêtent leurs lourdes combinaisons. Dans cette scène, deux éléments nous sont clairement donnés : premièrement, la prévision d’une sortie dans l’espace s’avère dangereuse, au vu de la taille des combinaisons (et donc des protections nécessaires à la survie des deux personnages) et des nombreux paramètres à vérifier. Deuxièmement, ils ne peuvent être autonomes  à aucun moment de cette phase, étant aidés physiquement par un/une de leur coéquipier. Leur relation doit donc être basée sur une confiance absolue, qui sera mise à mal par la suite. Une fois dans l’espace, ils seront livrés à eux même, même si ils sont constamment reliés par un dispositif vidéo qui permet à l’équipage de suivre leur avancée. Dans cette première période, les plans sont relativement longs, s’attachant à montrer la méticulosité de la préparation. La musique est alors simplement constituée d’une pulsation électronique, et de quelques arrangements avant-gardistes (musique industrielle) à base de bruits métalliques et d’alarme. Une fois la première manœuvre réussie, consistant en la réparation d'un des panneaux solaires sur une des parois du vaisseau, un soulagement soulève l’ensemble de l’équipage ; il sera de très courte durée. Sourires et éclats de voix s’offrent effectivement un contrepoint total dans le plan qui suit, avec un dégât beaucoup plus grave que la menace immatérielle qui planait jusqu’alors : l’embrasement du jardin à oxygène, qui malgré certaines précautions n’a pas pu être prévu. Dans la précipitation, l’équipage s’était mis d’accord sur l’abandon de certains équipements ; personne n’a pris assez de recul pour envisager la chaîne d’événements tragiques que ce choix allait entraîner.

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    La deuxième partie de la séquence, montrant à l’image le caractère imprévu et dévastateur de la perte du jardin à oxygène, vu auparavant comme un petit paradis aux teintes vertes chatoyantes, devient un véritable enfer où le feu, incontrôlable, est devenu maître. L’approche générale en terme de mise en scène est chamboulée : plans brefs, musique plus rapide, imageant le rythme cardiaque plus élevé de tout l’équipage et principalement de Kaneda, qui prend dès cet instant la résolution secrète de ne pas revenir à bord du vaisseau, autant pour finir les réparations nécessaires à la survie du reste de l’équipage, et de succomber à la fascination qu’exerce le soleil : le voir de plus près et sans filtres, faisant écho aux séances de contemplation du début du film. La relation qu’entretiennent l’équipage avec ce soleil est vraiment intéressante car on y voit une dimension mystique : dans le monde technologique et calculé du futur de 2057, le soleil semble receler la dernière part de mystère, de magie, et peut s’apparenter à l’image d’un dieu. Ainsi, quand Kaneda décide de reste sur le toit du vaisseau pour avoir une ultime confrontation avec le soleil divin, l’opérateur Searle a une réaction tout à fait extraordinaire : il demande dans le casque de Kaneda « Qu’est-ce que vous voyez ? » pour avoir une part de cette expérience hors du commun. Mais on ne peut la partager qu’en offrant sa vie, et non pas en restant à bord du vaisseau. Kaneda restera silencieux à tous les appels radio de l’équipage.

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    Le montage de cette deuxième partie s’avère virtuose, alternant dans un véritable ballet les vues de l’intérieur du vaisseau, des écrans de contrôles constituant un split-screen naturel, de l’intérieur du casque de Kaneda et Capa, ainsi que du jardin à oxygène qui va partir en fumée. Les enjeux, énormes, et la prise de décision rapide, font de cette séquence un véritable feu d’artifice émotionnel, que la musique, montant en intensité, accompagne en symbiose. La performance de Hiroyuki Sanada, résolue, fascinée et forcément extrémiste, est bluffante et balaye toutes les autres données de la séquence. Entendre son râle étouffé par la retransmission radio, juste avant la mort de son personnage, reste longtemps gravé dans la mémoire et constitue sans aucun doute le moment marquant du film dans son entier. Il reste par la suite plusieurs moments de bravoure, mais cette séquence de Sunshine est une réussite à tous points de vue : un grand moment à (re)voir. Et, pour ceux qui ne connaisse pas le film, une invitation à le voir séance tenante !

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