Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

- Page 2

  • Sherlock Holmes et la voix de la terreur (1942)

    Un film de John Rawlins

    4525416246_3621bffc04_m.jpgLe troisième opus de la série est tourné en 1942, alors que les premiers films avaient été terminés avant le début de la guerre. Après quelques années de pause, c’est la Universal qui reprend le flambeau, laissé par la 20th Century Fox. Toujours Basil Rathbone, toujours Nigel Bruce pour le duo Holmes / Watson, mais quelque chose a changé...

    Sherlock Holmes and the Voice of Terror est le premier film se passant à une époque contemporaine au tournage ; de ce fait, le Sherlock Holmes du jour embrasse son appartenance au serial, devenant le héros qui sauve l’Angleterre d’Hitler. En effet, au même titre que certains super-héros qui vont casser du nazi à longueur de comic strips, Holmes incarne l’ultime rempart contre l’horreur. Exit donc la houppelande, la casquette caractéristique et la pipe, bienvenue au chapeau melon et au costume trois pièces ; son fameux chapeau deerstalker n’étant d’ailleurs pas présent dans les textes, mais dans les illustrations qui accompagnaient les ouvrages. Il porte souvent un haut de forme, ou d’autres couvres chefs lors de ses nombreux déguisements. Hormis cela, le détective reste le même, recevant souvent en simple robe de chambre, et, sur le plan comportemental, toujours adepte de la tirade mitraillette, sa langue suivant assez bien la cadence folle de son esprit.

    Adaptation de la nouvelle Son dernier coup d’archet (His Last Bow), paradoxalement une des dernières nouvelles consacrée à Sherlock Holmes par son créateur. Ce début du Sherlock Holmes moderne est adapté d’un récit qui voit une des dernières missions du détective dans la chronologie des récits de Conan Doyle. Ce dernier peint un Sherlock Holmes vieillissant, et joue d’un subterfuge qui renouvelle totalement le procédé de ses romans / nouvelles : on ne découvrira que dans la dernière partie qu’un des personnages principaux, traître apparent à la nation britannique, est en fait le célèbre détective. Dans le livre, Sherlock sort de sa retraite pour venir à la rescousse du gouvernement ; pendant plusieurs années, il emprunte le déguisement d’un espion en renseignements, en réalité pour piéger le plus dangereux informateur des Allemands (sachant que le roman se déroule pendant la première guerre mondiale, le film pendant la seconde). D’une trame extrêmement originale, le film ne garde malheureusement que des détails insignifiants (le nom d’un des protagonistes), pour nous raconter finalement tout à fait autre chose : un appel radio qui semble commander à distance une armée invisible mais bien réelle, disséminée dans le Londres de 1943 : sur fonds de stock-shots (explosions, scènes de foule), cette fameuse voix de la terreur provoque des catastrophes impossible à endiguer pour le gouvernement. Holmes va donc mener l’enquête, et suit une trame somme toute basique ; ses déductions restent classiques et peu inventives. Notons tout de même, en traître nazi, les débuts de Thomas Gomez, tronche de méchant vue dans quelques bons films noirs, dans Les mains qui tuent (Robert Siodmak, 1944) ou Key Largo (John Huston, 1948).

    De façon tout à fait étonnante, le film conclut sur la tirade de la nouvelle, mais qui prend un sens différent ; voici ce que déclame Holmes dans les deux cas :

    - Mon bon vieux Watson ! Vous êtes l’unique point intangible d’une époque changeante. Un vent d’est se lève néanmoins, un vent comme jamais il n’en a soufflé sur l’Angleterre. Il sera froid et cruel, Watson, et un bon nombre d’entre nous disparaîtrons avant qu’il ne retombe.
    [...]

    In Son dernier coup d’archet, Trad. D’Eric Wittersheim, Ed. Omnibus, 2006 (édition originale 1917)

    Alors que dans le livre, la tirade sonne comme un adieu entre Holmes et Watson, à l’aube d’un changement de société, il résonne dans le film comme la mainmise du nazisme sur l’Angleterre que peut-être, Holmes seul peut enrayer. Tout cela n’a donc vocation qu’à soulever le patriotisme des foules pour une issue favorable de la guerre, ce qui en soit n’est pas condamnable. Ce qui l’est plus, c’est de faire le choix de ne pas adapter la nouvelle qu’on prend pour socle scénaristique ; une déception donc, pour ce troisième épisode bien vide.

    Films de la série déjà chroniqués :


    Le Chien des Baskerville partie 1
    et 2
    Les aventures de Sherlock Holmes

  • The Last Man on Earth (1964)

    Cliquez sur l’image pour consulter la chronique du film :

    2177087685_f0f36ca5ab_m.jpg

  • Les aventures de Sherlock Holmes (1939)

    Un film de Alfred Werker

    4514418146_f3b8f5ea65_m.jpgSecond film du duo Basil Rathbone / Nigel Bruce, produit par la 20th Century Fox après Le Chien des Baskerville, Les aventures de Sherlock n’est pas adapté d’une nouvelle ou d’un roman de Conan Doyle, mais d’une pièce de théâtre éponyme de William Gillette.

    Le film nous dévoile dès ses premiers instants l’ennemi juré de Sherlock Holmes, Moriarty. Petite barbe, l’air d’un notable, il déjoue le fonctionnement de la justice et se voit acquitté au procès d’un crime qu’il a, de toute évidence, perpétré. Sherlock Holmes arrive trop tard à la cour pour prouver sa culpabilité. L’invincible Sherlock Holmes est ainsi mis en échec dès le début, asseyant le caractère machiavélique de Moriarty, mais tout autant génial dans le registre du crime, que notre détective privé dans la résolution d’énigmes. On suit d’ailleurs dans un premier temps le fameux Moriarty dans son spacieux bureau, où l’on découvre un original obsessionnel, passionné de fleurs : ses locaux en sont envahis, et seront d’ailleurs cause d’infortune pour Watson, toujours très bonhomme. Ce dernier continue dans sa lancée de personnage comique, voire burlesque, tel un Oliver Hardy échappé de son duo, dans l’exercice d’un comique de gestes très réussi. La séquence pendant laquelle il prend la pose à plat-ventre sur la chaussée, sur les ordres de Holmes, est réjouissante au possible, de ce sens de la comédie aujourd’hui rare, jouant sur la répétition et un timing très élaboré. Les puristes crient au blasphème, Watson étant d’une consistance intellectuelle sans comparaison dans les récits de Conan Doyle. Ici, sa verve et son air ahuri donne du relief à la brillante mais néanmoins un brin monotone, du bon Holmes.

    Sherlock Holmes, de son côté, est aux prises avec deux affaires : un vol de bijoux, et une sordide histoire de meurtre. Un leitmotiv languissant et morbide se fait entendre, une musique de mort à la flûte, jouée en mineur par un mystérieux individu dont on ne voit d’abord que l’ombre ; plus mystérieux encore, il accompagne invariablement la mort de la personne qui l’entend. Cette même personne aura d’ailleurs reçu, quelques jours plus tôt, une lettre qui l’avertissait de son proche destin funeste...

    Les deux cas ne seront finalement qu’un écran de fumée créé par Moriarty dissimulant son véritable but. La compétition que se livrent les deux hommes est intéressante : chacun semble avoir trouvé un adversaire à sa (dé)mesure. A l’obsession des fleurs de Moriarty, Holmes répond par une étude tout aussi bizarre du comportement des mouches, auxquelles il fait subir des gammes chromatiques au violon, pour découvrir à quelle fréquence elles sont sensibles (dans les romans, sa fascination va vers le comportement des abeilles). Ainsi Moriarty, à moitié par provocation, se déguise, non pas en rajoutant un quelconque accessoire à son apparence, mais en rasant sa barbe. Il deviendra alors un agent de police à l’air respectable, qui lui permet de perpétrer son crime. Sherlock Holmes, de son côté, joue aussi du déguisement, en se faisant passer pour un comique au sein d'un cabaret, tout cela dans le but de pouvoir parler à un témoin important de l’affaire. Cette sorte de fantaisie, ajoutée au fait qu’on doute véritablement de l’identité de Sherlock et Moriarty une fois déguisés, emmène le spectateur vers un monde étrange, peuplé de faux-semblants où tout est possible.

    Les aventures de Sherlock Holmes marque le dernier film d’époque, c'est-à-dire utilisant un décorum fin XIXème. Les opus suivants, produits à partir de 1942 par Universal, utiliseront un décor contemporain à la période de tournage. Si l’époque change, il n’en sera rien pour Sherlock Holmes, roc de déduction logique dont ces aventures cinématographiques ne déçoivent pas !

    Source image : affiche du film, © 20th Century Fox

  • Terminator Renaissance (2009)

    Un film de McG

    4506387078_3e5f4e01f9_m.jpgRedonner vie à la création de James Cameron n’est pas aisé : Jonathan Mostow le sait bien, lui qui n’a réussi, malgré un final couillu, qu’à achever le mythe à coup d’interminables scènes d’action, de scènes d’humour ridicule (les lunettes !), et d’un héros au charisme... discutable pour le rôle, dans son Terminator 3 - Le soulèvement des machines. McG, réalisateur des Charlie's Angels, n’est pas forcément le premier que l’on envisagerait pour réaliser un Terminator. Et pourtant, le bougre s’acquitte de sa tâche avec beaucoup (trop ?) de sérieux, mais avec de la réussite.

    Dès les premiers instants, on se sent, par la palpitation de nos tympans, aspirés dans l’univers des Terminators. Une symphonie métallique de bruits électro irrigue les oreilles tandis que le générique défile, comme des lignes de programme informatique. Très réussies (bon score de Danny Elfman, taillé pour les gros films), ces sonorités électroniques nous ont furieusement rappelé les Daft Punk, millésime Human after All. Alors, copié/collé ou rien à voir ? Bon point tout de même, tant on entend assez rarement tel assemblage.

    Christian Bale prend ici le rôle de John Connor, qui est finalement le véritable héros de la saga, maintenant que Schwarzenneger n’est plus devant la caméra. Ou presque... on pourra croiser le visage de l’Autrichien, tel qu’on l’avait découvert en 1981, lors d’une séquence vraiment réussie, l’un des nombreux clins d’œil du film à la mythologie créée par Cameron.
    Et Christian Bale la joue mâchoire serrée, criant sans cesse sur ces troupes, un poil unidimensionnel quand même. Il est cependant à la hauteur, campant un personnage too much (le saut dans la mer déchaînée, le plan séquence de l’hélicoptère), dont le côté rassembleur possède définitivement un parfum très Che Guevara.

    L’ambiance du film est clairement définie par son appartenance au genre post-apocalyptique (le Jugement Dernier  est passé par là, comme le balance assez lourdement Anton Yelchin / Kyle Reese), et moins par sa filiation à l’univers Terminator ; en effet, la différence majeure entre ce film-ci et les précédents est évidemment le passage d’une catastrophe, qui transforme le paysage, tout l’univers, et les enjeux de l’intrigue. En effet, Terminator Renaissance a tout du film de guerre, tout en tactiques, stratégies, et affrontements guerriers. Il a également l’avantage de présenter l’origine de la société Cyberdine, celle qui va créer l’intelligence artificielle et les premiers cyborgs ; malgré tout, le film abat tout de même une carte glamour en la personne de Moon Bloodgood, charmante métisse qui a un faible pour Marcus / Sam Worthington... Attention, on n’est pas dans Côte Ouest, et la plupart du temps, c’est l’action pure qui est mise en avant... oui, mais de belle façon ! Le film est très bien conçu, conciliant les références chères aux fans et une intrigue forte. Tout juste dira-t-on que le vrai héros du film (de façon non-intentionnelle), c’est Sam Worthington, très fort en cyborg plus humain que machine. Christian Bale, tout en badass attitude, est en vérité la vraie machine du film, là on peut penser que le film se plante. Et pourtant... Tout cela passe très bien, bien que sans réel génie de mise en scène. La seule scène originale à ce niveau-là, celle de l’hélicoptère, bien que bluffante, fait un peu m’a-tu vu.

    Un film qui réussit dans son décorum et dans l'architecture de son scénario, simple mais efficace, et qui révèle plein de clins d’œil pour se raccrocher à la saga ; le film pouvant finalement se passer de cette dernière, pour entamer un nouveau cycle. une véritable Renaissance, en quelques sorte.

  • Le Chien des Baskerville (2/2) : du livre... au(x) film(s)

    4494337552_457314d50f_m.jpgSuite de la première partie consacré à l'adaptation du roman de Conan Doyle.

    Le Holmes de Basil Rathbone est très fidèle, dans ses lignes de dialogues comme dans son attitude générale, au génial détective des récits de Conan Doyle. Précis, affûté, il n’en oublie pas moins d’agir en être humain. Cette caractéristique est prise en défaut chez Terence Fisher, où l’inusable Peter Cushing offre son visage à Holmes. Plus dur, plus sec, il met une distance constante entre lui et les personnes qui l’entoure. De même, la relation qu’il entretient avec Watson est bien moins chaleureuse, moins maître/élève et plus maître/domestique.

    Ainsi, la séquence initiale dans laquelle Holmes se sert de la canne pour faire passer un test de déduction à Watson est tout à la gloire de Holmes, qui devine tout en un clin d’œil, alors que la version de 1939 retranscrit ce passage quasiment mot à mot dans le texte. Les retrouvailles de Watson et Holmes, en mileu de film, seront là aussi empreinte d’une certaine dureté (Holmes reprochant tout de suite à son compagnon de ne pas être auprès de Sir Henry pour veiller sur lui), alors que dans la version de 1939, Holmes montre sa joie de retrouver son ami, par un échange de questions / réponses drôle et raccord avec le personnage, même si le dialogue ne pré-existe pas au film. Holmes n’apparaît pas déguisé dans cette séquence, alors que c’est bien le cas dans le livre et donne lieu à une méprise de plus. Fisher  apporte sa contribution à l’histoire, en multipliant les quiproquos, les méprises entre personnages, dont le roman fait déjà état à trois reprises ; mais son scénariste va se permettre d’en rajouter. D’abord la fille Stapleton qui interpelle Watson sur la lande en croyant parler à Sir Baskerville, puis la découverte d’un corps sans vie, identifié une première fois sur la foi de ses vêtements, puis une seconde : ce n’est pas celui qu’on croyait ! De même, la figure longiligne qui arpente les flancs de la lande ne sera pas une tête inconnue... Ensuite, de façon inédite, c’est Sir Henry Baskerville qui va prendre Holmes et Watson pour les responsables de l’hôtel où il est descendu, puis plus tard Frankland qui croit que Holmes est là pour réparer son télescope ; un jeu de dupes où tout le monde n’est pas celui que l’on croit... Grâce à ces changements, le scénariste accentue les faux-semblants et le trouble qui règne quant la résolution de l’affaire.

    Si l’on ne s’étonne pas de voir certaines péripéties supprimées par des contraintes budgétaires et de temps de projection (dans les deux films, Laura Lyons, fille du vieux Frankland et maîtresse de Stapleton, disparaît totalement, ainsi que le commissaire Lestrade, qui vient en aide au duo dans la dernière partie du livre), l’ajout d’aspects tout à fait étrangers au livre sont déconcertants : dans le premier film, on note l’apparition d’un nouveau personnage, la femme du docteur Mortimer, médium aux yeux écarquillés et menaçants, qui va nous offrir une séance de spiritisme. Le film montre quand même par ce biais l’ambiance fantastique du récit, et confronte l’idéologie scientifique à celle des croyances occultes de façon encore plus physique que dans le livre. Cependant, ce personnage s’ajoute à la liste déjà longue des mines patibulaires du film (le couple Barrymore, ici renommé Barryman, tout en œillades théâtrales, le professeur Mortimer). Les Stapleton sont ceux qui ont le droit au plus de changement : frère et demi-sœur ou père et fille, alors que le livre nous les peint en frère et sœur ; de même, Frankland, le vieil homme un peu fou (il poursuit n’importe qui en justice pour des aberrations) qui surveille tout sur la lande avec sa longue-vue, devient dans le film de Terence Fisher un pasteur qui se passionne pour les insectes et autres petits animaux. Il prend ici les caractéristiques échues à Stapleton dans le roman. Des contractions (plusieurs personnages deviennent un) à l’éclatement (des répliques dites par une personnes sont redistribuées pour d’autres), en passant par la substitution -l’épisode du fiacre est remplacé par "le coup de l’araignée" dans le film de Fisher-, le travail d’adaptation est visible et parfois étonnant. Il est nécessaire, ne serait-ce que pour distribuer un peu plus largement les cartes pour que Holmes et Watson ne restent pas seuls dans l’action, ce qui est tout de même le cas dans le livre. Le simple fait que Watson soit le narrateur suffit à prendre conscience du caractère très concentré du livre, en terme de personnages, même si la galerie complète est plus étoffée que dans les films. Et si, par ailleurs, des péripéties seront supprimées (contraction de temps, deux nuits devenant une seule), et d’autres ajoutées (Holmes prisonnier dans l’antre de la bête, la séance de spiritisme), cette version réalisée par Sidney Lanfield est bien plus fidèle que celle de Fisher.

    Fisher pose clairement sa marque dans sa version de 1959 : le récit de la légende, montrant Si Hugo de Baskerville poursuivre dans la lande une jeune fille qu’il avait préalablement enlevée, commence par des violences commises sur un vieil homme pauvre, entourés par des nobles s’esclaffant et buvant du vin. Si la troupe existe dans le roman, cette persécution en est absente, et préfigure le début de La nuit du Loup-Garou, réalisé deux ans plus tard par le même Fisher : un clochard y est le jouet d’une bande nobles. On retrouve ainsi la connotation sociale chère au réalisateur.
    Du côté de l’image, ceux qui connaisse le travail de Terence Fisher chez la Hammer ne seront pas dépaysés : costumes flamboyants, cheveux tirés à quatre épingles, décor de studio et effets spéciaux voyants, donnant à voir un vrai monde de cinéma. Gros plans de personnages enfiévrés s’accompagnent de plans larges sur la lande, moins mystérieuse ceci dit que dans le noir et blanc brumeux du premier film. Là, les techniques de tournage sont certes différentes -on préfère alors des plans américains, voire prenant le personnage de pied en cap, s’adaptant plus facilement au format 1.33-, mais l’aspect quasi mythologique de la lande, avec ces vestiges du néolithique et ses frontières qui s’effacent dans le lointain, sont absolument superbes et indépassables.

    Livre royal, films tous aussi intéressants, Le Chien des Baskerville est le récit de Doyle le plus souvent porté à l'écran : on en est aujourd'hui à 24 adaptations. Souvenez-vous en : lorsque les ténèbres tombent sur la lande, ne vous aventurez pas sous peine de rencontrer le monstre de l'enfer !

    Pour tous ceux qui s'intéressent au personnage de Holmes, visitez l'excellent site de la Société Sherlock Holmes de France