Tout d'abord, je souhaite à tous une excellente année 2011 (je pense que ça va être bien, j'aime les nombres impairs), que ce soit pour la santé, le bonheur et... le cinéma, of course ! L'année 2011 surpassera sans mal un millésime 2010 catastrophique, morose et extrêmement fort en gros navets qui ont inondés les écrans... et des bons films sortis directement en DVD : la bombe Moon (Duncan Jones, 2009) et les sympatoches Dorian Gray ou encore House of the Devil...tout ça en faisant sauter des records de fréquentation, ah, le piratage a bon dos (Avatar, film le plus piraté et le plus bankable de l'année en même temps) !
Mon top 2010 se résume donc à (même pas de quoi faire un top 10, quand même !) :
1. Inception (Christopher Nolan)
2. Shutter Island (Martin Scorsese)
3. Kick-Ass (Matthew Vaughn)
4. Ip Man (Wilson Yip - inédit vidéo)
5. The Ghost Writer (Roman Polanski)
6. Moon (Duncan Jones - inédit vidéo)
7. Sherlock Holmes (Guy Ritchie)
8. Splice (Vincenzo Natali)
9. Batman et Red Hood : sous le masque rouge (Brandon Vietti - inédit vidéo)
Mais que serait un top sans.. un flop ? Voici ce que ça donne pour 2010 :
1. Le guerrier silencieux - Vallalha Rising (Nicolas Winding Refn)
2. Greenberg (Noah Baumbach)
3. Twilight, chapitre 3 : Hésitation (David Slade)
4. Iron Man 2 (Jon Favreau)
5. Le livre d'Eli (Hughes Brothers)
6. The Wolfman (Joe Johnston)
7. Bright Star (Jane Campion)
8. Dark World - Franklyn (Gerald McMorrow - inédit vidéo)
D'aucuns soulèveront avec raison que je fais plus état des films qui m'ont plu que ceux que je n'ai pas aimé. Mon côté optimiste, sans doute. Pour ceux qui se sentent frustrés, je le sens bien, de ne pas avoir d'argument plus conséquent qu'un titre, lancé en pâture à des cinéphiles en émoi (bien qu'il n'y ait rien de vraiment polémique), je dirais juste ceci : ils ont tous en commun de m'avoir faire ressentir une solitude terrible dans l'inanité de son scénario et des acteurs au diapason (Greenberg, Le guerrier silencieux, Bright Star), une absence tenace d'idées pertinentes (tout le reste) qui ne provoque... que l'ennui, voire l'agacement dans les cas les plus graves (et ceux pour lesquels on attendait mieux : The Wolfman en tête). Mais mieux vaut-il énerver que provoquer une certaine indifférence, comme cela a été le cas avec le franchement pas bon Gainsbourg, vie héroïque, ou le mou-mou Alice au Pays des Merveilles ?
Une année 2010 plutôt remplie par des projections maison plutôt que cinématographiquement partagées avec l'audience d'une salle, et qui m'auront tout de même apporté une vraie lumière : Inception, évidemment. J'essaierai d'en faire une chronique, mais il est plus difficile parfois, d'aborder les films qui nous touchent de plus près que les autres. Très bonne année 2011 à tous !
Commentaires
Diable ! Inception ? Cette fumeuse baudruche attrape-touristes si haut plébiscitée ?
Nous tenons là notre point de rupture, cher collègue...
Bonne année tout d'même !
Hé oui, j'y peux rien... un grand voyage pour moi, qui se bonifie à chaque vision... Bonne année, et plein de nouvelles découvertes, émerveillements, coups de gueules cinéphiles !
Je vous souhaite à mon tour une belle et heureuse année 2011. J'espère que vous avez raison avec votre histoire de nombre impairs, on ne sait jamais et tout est bon é prendre. Comme je l'ai dit chez d'autres, je suis un peu trop décalé de l'actualité pour commenter efficacement les différentes listes. J'ai apprécié le Polanski qui est le seul que j'ai vu de la votre. Donc pas de rupture ici :))
Mon top demain.
Amicalement.
Bouh ! "Bright star" est dans la selection des punis (alors que l'abominable Ritchie pavoise crânement dans la tête du classement) ! On est tout de même raccords sur "ghost writer", "moon" et "inception" (pas baudruche du tout).
@ Vincent : vivement votre top ! on verra bien pour les impairs, mais pour l'instant ça s'est vérifié par le passé pour moi...
@ Princécranoir : hé oui, Bright Star, je ne pouvais pas le louper, grand moment de solitude 2010 de vant l'éternel. C'est joli, pour sûr, mais ça m'a laissé froid et endormi... Alors que le Ritchie se bonifie avec les visions. Enjoué, malin, pas si détaché du canon holmésien, bref un vrai bon moment. Cela n'engage que moi, bien sûr. Je retiens donc surtout nos points de convergence qui sont de très, très bons crus.