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  • Steadyzine #5 spécial 70's !

    steady.jpgIl y a quelques mois, Chris du Steadyblog me sollicitait, ainsi que d'autres bloggeurs, pour contribuer à la nouvelle livraison de son Steadyzine ; après les années 80, ce sont les fantastiques années 70 qui sont à l'honneur dans ce numéro gargantuesque : 96 pages tout en couleurs, et tout ce qui fait le sel de cette décennie : justice expéditive, film catastrophe, giallo, post-apo (Mad Max inside !), Bébel et Delon, Lee Marvin, la crème des séries vintage (Man from Atlantis, Cosmos 1999, Galactica...), ; ils sont -presque- tous présents, et plus encore !

    Sans oublier l'exceptionnelle maquette que l'ami Chris a pondu pour l'occasion : pas de mots, elle est tout simplement sublime. Ma contribution est constituée d'articles précédemment publiés sur le blog, revus et corrigés par votre serviteur. Vous avez envie de voir et lire tout ce que contient ce petit bijou ? La meilleure, c'est qu'il est gratuit : ça se passe par là !

    Merci à Chris pour ce beau cadeau.

  • Whiplash (2014)

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    Un film de Damien Chazelle

    Whiplash, c'est un peu Full Metal Jacket où un orchestre de jazz aurait remplacé la guerre du Viêt-Nam ; le sergent-instructeur est toujours là, lui, et a pris l'apparence de J.K. Simmons (Oz, Spider-Man).

    Il fallait un jeune premier musicien pour le rôle du batteur Andrew Neyman ; en l'état, le choix de Miles Teller (The Spectacular Now, Divergente, prochainement Les 4 fantastiques) tient de l'évidence. Sa performance saisit l'effort jusqu'aux limites du corps, la course effrénée vers l'excellence du très haut niveau. En face de lui, J.K. Simmons est démoniaque, la plupart du temps imbuvable, parfois doux comme un père... Il dirige sa formation musicale comme une armée de petits soldats surentraînés, dans laquelle la moindre faiblesse est fatale. Les scènes instantanément marquantes de la fausse note ou du tempo impossible illustrent avec dureté le niveau d'exigence stratosphérique du chef d'orchestre. Pour répondre à cette exigence, Neyman ira lui aussi très loin, sacrifiant tout sur l'autel de sa passion : sa famille, sa petite amie, sa santé...

    Le rapport avec la famille, décalée culturellement, est poignant, notamment dans la scène du dîner : Neyman éclate devant le manque de considération qu'on lui témoigne, dans un élan d'orgueil tant excessif que nécessaire. Toute cela... Pour quoi ? L'expression du pur talent musical, dont nous avons une démonstration définitive à la fin du film, qui a la bonne idée d'aller jusqu'au bout du propos tout en inversant les rapports de force. En l'état, il rappelle la plan final de Billy Elliot, qui, bien que trop elliptique, capturait tout autant un instant de perfection, d'achèvement artistique total.

    En montrant à la fois toute l'étendue des sacrifices nécessaires à l'accession de la maîtrise totale de l'instrument, et la grâce qui en résulte, Whiplash est un film exemplaire et l'un des meilleurs témoignages de l'excellence musicale à l'écran.

  • Focus presse : Star Wars Insider 1

    16744855043_39fa9ba69e_m.jpgAlors que la campagne marketing autour du prochain film Star Wars s'intensifie, un nouveau magazine débarque en kiosque ; il est l'héritier d'une revue que l'on avait plus vu depuis un bail, Lucasfilm Magazine, dont la publication s'était arrêtée en 2009. Six années et un changement d'éditeur plus tard (Panini remplace Delcourt), c'est reparti pour un tour de Faucon Millenium avec un mélange de traductions du magazine américain éponyme et autres textes inédits. La passation entre l'ancien (magazine, éditeur) et le nouveau est peut-être le plus réussi dans la nouvelle mouture : Patrice Girod, rédacteur en chef de Lucasfilm magazine, écrit un billet aussi passionné qu'émerveillé sur la renaissance de la saga ; il interviendra régulièrement dans Star Wars Insider. Puis c'est Aurélien Vivès, éditeur de Star Wars en VF et grand spécialiste de l'univers, qui trousse un article bigrement intéressant sur l'ihistorique de la publication de Star Wars en France, qui replace les grands moments des BD Star Wars dans leur contexte.

    Autres documents dignes d'intérêts, la partie sur les costumes de Star Wars Episode IV : Un nouvel espoir (le Star Wars originel), agrémenté de nombreuses photos et croquis ; également, le focus sur Joe Johnston -en réalité une longue interview-, à la manœuvre aux effets spéciaux de la trilogie originale. Il deviendra ensuite réalisateur avec Rocketeer (1991), Jumanji (1995), ou plus récemment Captain America : First Avenger (2011). Revenant notamment sur Battlestar Galactica, la série d'origine à laquelle il participe en 1978 et qui posa de gros soucis à George Lucas, il dit notamment :

    "La série a permis de faire évoluer la technologie de Star Wars presque jusqu'au niveau de L'empire contre-attaque. Je crois qu'il y avait un plan qui contenait 25 éléments dans Galactica, ce qu'on aurait jamais pu réaliser sur Star Wars."

    L'empire contre-attaque ne serait donc pas visuellement ce qu'il est dans cette série des années 70... Cette dernière est d'ailleurs ressortie récemment en Blu-ray aux Etats-Unis.

    Le contenu du reste de la revue (elle fait tout de même 96 pages) est bien moins pertinent pour moi : beaucoup sur Star Wars Rebels, la nouvelles série animée, des faux articles à base de listes commentées (du genre 50 raisons d'aimer la trilogie originale, Rinzler présente ses cinq fins préférées, un doubleur de Star Wars Rebels nous fait son Top 10...), un article sur Harrison Ford qui parle plus d'Indiana Jones (!!!) que de Star Wars... Et des erreurs continues qui masque mal la mauvaise adaptation des écrits américains : Sur ce dernier article avec Harrison Ford, on nous rapporte que le coffret Indiana Jones vient de sortir en Blu-ray -en fait édité en 2012, je le rappelle ; mais aussi, et c'est plus embêtant, l'annonce erronée de la sortie de la saison 6 de Clone Wars en France. Cette dernière n'est en effet parue qu'aux Etats-Unis et, si le coffret Blu-ray est disponible en Allemagne, la VF est québécoise... Que dire enfin de la preview de la BD à sortir dans un autre magazine (m^me pas le début de l'histoire !) ? Ce numéro 1 croule sous le remplissage, il est à espérer que la formule se bonifie au fur et à mesure de l'approche de la sortie de l'Episode VII. En l'état, le rédactionnel de la revue comics Star Wars est presque plus convaincant ! L'avenir nous dira si les articles d'Insider seront aussi plus en phase avec son équivalent américain.