Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

Hommage à Ray Harryhausen (1920-2013)

8720250058_38e885af4e.jpg
Le voyage fantastique de Sinbad

Un des grands maîtres de l'animation en stop-motion s'est éteint, le 7 mai 2013 à l'âge de 92 ans. Ray Harryhausen était un grand illustrateur de l'imaginaire au cinéma : il a fait vivre, sous les yeux grands ouverts de spectateurs éberlués, un cyclope (dans Le septième voyage de Sinbad, Nathan Juran 1958), des dinosaures (dans La vallée de Gwangi, Jim O'Connolly, 1969), la déesse Kali (dans Le voyage fantastique de Sinbad, avec John Philip Law dans le rôle-titre), les puissantes divinités oeuvrant autour des humains dans Le choc des Titans, sans oublier le fameux combat de squelettes dans Jason et les argonautes. Sam Raimi saura s'en souvenir dans Evil Dead III : l'armée des ténèbres. Elargir l'éventail des possible dans la représentation des légendes fantastiques à l'écran : cela semblait une devise pour cet amoureux de l'animation.

Disciple de Willis O'Brien (pionnier des trucages en stop-motion avec Le monde perdu sorti en 1925), Harryhausen découvre sa vocation dans ce cinéma de l'impossible, des mythes et légendes. Son apport technique significatif à l'industrie des effets spéciaux fut la généralisation de la double-exposition pour combiner figurines animées images par images et prises de vues réelles : auparavant, la technique la plus souvent utilisée était la rétroprojection ! A travers cette myriade de personnages exotiques, lointains dans le temps et dans l'espace, son oeuvre a marqué des générations de cinéphiles.

Rappelons-nous de ses exploits avec sa scène la plus célèbre dans Jason et les Argonautes (Don Chaffey, 1963) :

8720285606_93267ae4df.jpg

Commentaires

  • Oh mon Dieu ! Je ne savais pas ! J'étais un fan des animations de cet homme. Merci pour la nouvelle Raphael et ton bel article, même si c'est bien triste.

    En tous les cas, ça me donne envie de me procurer les films que je n'ai pas encore vu et sur lesquels il a travaillé.

    Amicalement.
    Stéphane (Hollwyood Classic).

  • Dès que j'ai su cette attristante nouvelle, je connaissais le sujet de mon prochain article. Les prouesses techniques et artistiques de l'homme resteront des sommets de cinéma.

Écrire un commentaire

NB : Les commentaires de ce blog sont modérés.

Optionnel