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A bout portant (1964)

Cliquez sur l'image pour consulter la chronique du film :

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Commentaires

  • L’autre adaptation de la nouvelle d’Ernest (en fait davantage un remake 18 ans plus tard du film de Siodmak), proposée par Don Siegel (celui des Bodysnatchers et des Inspecteur Harry) n’a plus grand chose à voir avec ses origines (la seule ligne qui demeure est : pourquoi un type n’essaye-t-il pas d’échapper aux deux tueurs venus le flinguer ?).
    La scène d’ouverture n’est plus dans un petit diner de campagne mais dans un institut pour aveugles (l’occasion d’une démonstration de cruauté sur handicapée stupéfiante), la garce n’est plus brune et distinguée mais blonde et plutôt vulgaire (Angie Dickinson) et le boxeur sacrifié est devenu coureur automobile (et ce sont les tueurs eux-même (rêvant aux lingots) qui mènent l’enquête). Pour le reste, la trame inventée par le scénariste de la version de 46 est respectée : le coup, le magot et la trahison orchestrée par la salope. Les flash-backs narratifs aussi.
    Tout est cependant plus 60’s et nerveux, plus catchy, plus brutal aussi, et le méchant Ronald Reagan fait plutôt la rue Michel. Mais ce n’est bien sûr rien en regard du magnétisme terrifiant (ce type est capable de tout à n’importe quel moment !) du grand Lee (Marvin), impeccable de violence bornée (un exemple pour la vengeresse mariée de Kill Bill !).

  • Dans mon souvenir, tout ce qui touche aux tueurs est effectivement assez stupéfiant (Lee Marvin absolument génial) mais les différents flash-backs, avec Cassavetes et Dickinson, sont moins intéressants.
    Un bon Siegel quand même.

  • Je suis assez d'accord pour l'impact moindre des flash-backs, déjà par rapport au film de Siodmak, dont ils constituaient alors un sommet de narration. Ici, moins nombreux, soutenus peut-être par des acteurs moins évidents, ils soulignent plus l'origine télévisuelle du projet.

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