Je ne suis pas un trekkie, de ceux qui ne jurent que par Star Trek, la fameuse série de science-fiction. Pour autant, En grand admirateur des cinématographies de l'imaginaire, la simple vision de l'espace au cinéma me transporte littéralement ailleurs. Il était donc logique qu'un jour où l'autre, je me mette à Star Trek. J'ai commencé avec les films cinéma (ce qu'il n'y a pas forcément de meilleur dans la saga, je l'appris plus tard), puis par la série originale, Star Trek : TOS comme disent les anglophones. Cependant, je connaissais Spock, joué par Leonard Nimoy, bien avant cela. il était devenu un symbole de la culture populaire, avec son allure reconnaissable entre mille (oreilles pointues, sourcils en pointe, teint cireux, uniforme bleu style pyjama-party), et ses airs de sage millénaire au bon-sens implacable.
Spock, dans la série, est le symbole de l'intelligence pure, un être totalement désintéressé (même s'il tombe amoureux une fois, si mes souvenirs sont bons, ce qui lui fait perdre les pédales : comme on le comprend !). Un être d'une stabilité extra ordinaire, que j'ai souvent assimilé à l'homme lui-même. Nimoy, très clairement, voulait s'éloigner, un temps, de l'ombre envahissante de Spock. Il y a ensuite renoncé, en participant à quasiment tous les opus cinématographiques de la saga.
Il a depuis fait des doublages de films d'animation ou des apparitions remarquées dans des shows SF à tendance geek (Fringe, Big Bang Theory, Futurama). On remarquait toujours en lui cette prestance, cette incarnation physique de l'intelligence, et la bonté de son regard.
En fait, je suis peut-être un trekkie... au moins aussi sûrement que Leonard Nimoy était Spock, qu'il le veuille ou non ! So long, pal. Bon voyage dans les étoiles...