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Hunger Games (2012)

Un film de Gary Ross

13845381744_d27ac72c3a_m.jpgDisons l'évidence sans attendre : ces Hunger Games ne me disaient rient qui vaille, devant leur évident rapport avec Battle Royale, film japonais qui m'avait estomaqué à l'époque. Après, vision, si le modèle se fait terriblement sentir (impossible que l'auteure du roman ne s'en soit pas inspiré), les films de "jeux de la mort", ainsi que les livres, ne sont pas rares : sur les 50 dernières années, on peut au moins citer Punishment Park (1971), La mort en direct (1980), Le prix du danger (1983), Running Man (1987), ... Cela n'est pas vraiment nouveau. Alors, pourquoi ne pas le raconter... encore une fois ? Et puis, celui qui a réalisé Pleasantville (1998) ne peut pas faire un navet total. Impossible.

La bonne idée du film, comme du roman, est de prendre le temps de nous installer dans cette dystopie qui fait tout : en punition d'une révolte qui a échouée, le gouvernement de Panem organise les Hunger Games, durant lesquels les 12 districts du monde sélectionnent chacun un garçon et une fille ; ce sont les Tributs. Ils devront s'entre-tuer jusqu'à ce qu'il n'en reste qu'un. Ainsi, les 74èmes Hunger Games ne commencent qu'après une bonne heure de film, donnant à voir ce sombre futur, mais également ces populations bien différentes (les districts de la périphérie essayent de survivre, tandis qu'une élite oisive se prélasse dans le faste).

Le rapport à l'artificialité des apparences, utilisées pour charmer l'auditoire et attirer la générosité des sponsors qui pourront venir en aide aux joueurs de leur choix pendant le jeu, est bien amené. Ainsi, Katnyss et Peeta, du district 12, font leur entrée sur un char cerné de flammes factices ; l'attirance qu'ils peuvent avoir (ou pas) l'un envers l'autre est également renforcée dans une perspective marketing. Rien de bien nouveau, certes, mais tout cela est bien présenté. Esthétiquement, il faut souligner le courage du film d'aller vers la science-fiction la plus colorée, en donnant aux personnages des costumles, coiffures, maquillages, vraiment too much.

On regrettera tout de même une psychologie moins efficace que dans Battle Royale, et la prédominance de quelques personnages qui ne laissent pas grande place au reste du cast. Pour autant, Woody Harrelson, en survivant imbibé d'un précédent Hunger Games, tire son épingle du jeu. Pas d'effets follement gore à espérer ici, malgré le pitch meurtrier. Le film, comme ses personnages, reste teen-targeted : Hunger Games et Twilight, même combat ! Et, au contraire du début vraiment réussi, on regrette la fin trop expédiée et prévisible. Allez, on donne quand même la moyenne pour la classe Hunger Games !

Disponibilité vidéo : Blu-ray et DVD - éditeur : Metropolitan FilmExport

Source image : affiche du film © Metropolitan FilmExport

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