Cliquez sur l'image pour accéder à la chronique de Rollerball (Norman Jewison, 1975) :
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Commentaires
Pas revu dernièrement ce petit bijou de Jewison, mais nous l'allusionions pourtant là:
http://seurtine.blogspot.com/2005/04/my-brother-and-i.html
Quant aux connections avec le Bartel, diable oui ! Nous en disions d'ailleurs il y a quelques temps:
"Absurde, cartoonesque (y'a du Fous du Volant, là d'dans !), vivace, sexy, iconoclaste et super pas politiquement correcte, cette prod’ Corman (New World Pictures, i miss you !), menée à 100 à l’heure par un Paul Bartel complètement déchaîné, est tant l’occasion d’une doucette charge des dérives télévisuelles (on est vraiment au cœur des préoccupations d’un Rollerball (plus que L'Equipée du Cannonball !) ou d’un Running Man) que d’une autre, aussi savoureuse et dilettante (et intemporelle décidément !, voir Le Gladiateur du Futur), des jeux sportifs, opium du peuple ne songeant à rien d’autre qu’à supporter ses héros modernes (Ribéry ou Zidane ? je sais jamais, moi…).
La course automobile transcontinentale, où des bonus sont distribués selon que l’on écrase en route de simples passants, des enfants ou des vioques (!!), qui sert de trame punkoïde principale est contrariée par l’intervention de résistants peu dupes des manœuvres abrutissantes du pouvoir (quoique guère futés...). Et fait de cet apparent nanar, de ce Z pur peau, un authentique brûlot « conscientisé », complaisant et rigolard à la fois. Le peu de moyens, le ridicule des personnages, le casting bisseux en diable (Carradine en tête mais un Sly Stallone pas encore Rockysé !), la plastique tantôt ridicule (les extérieurs), tantôt space-cool (comme le meilleur de l’interior design de la Trinité 2001-Age de Cristal-Rollerball (again !)), font de l’affaire un impeccable film culte, psychotronique ce qu’il faut et authentiquement réjouissant.
Ahhh... il est clair que le Course à la mort de Bartel comporte une folie et une telle subversion qu'il en devient instantanément culte ! Et Rollerball suit cette droite ligne.