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Panorama cinématographique des derniers jours

5144858281_f1c50e55b2.jpgT'as un lapin dans le tiroir  ou c'est la joie de me revoir ?

Je suis Dark Vador, extra-terrestre venu de la planète Vulcain!


Une fois n'est pas coutume, voici mes impressions sur quelques films vus ou revus récemment :

Trilogie Retour vers le futur (1985-89-90) & Qui veut la peau de Roger Rabbit (1988), 4 films de Robert Zemeckis (& Richard Williams pour Roger...) : La collaboration Spielberg / Zemeckis bat son plein pour ces chef d'oeuvres du cinéma de divertissement : astucieux, drôles, et d'une cohérence à toute épreuve, les Retour vers le futur ne perdent pas de leur pouvoir de fascination, ce malgré de multiples visionnages en vidéo-club, dvd et aujourd'hui blu-ray. Les multiples ponts entre les films, le fabuleux deuxième épisode qui ose revenir à l'intérieur du premier, la galerie d'acteurs (Michael J. Fox pour le(s) rôle(s) de sa vie, Thomas F. Wilson en irrascible et magnifique Biff, Lea Thompson), les excellentes voix françaises (Lucq Hamet, aussi à l'oeuvre pour le personnage principal de Roger..., Richard Darbois)... Nostalgique, ode au matérialisme très 80's, futuriste anti-Blade Runner, Westernien comme un Disneyland, ces films sont immortels. Et, comme en téloignent les scènes biffées du montage final, la mort à l'écran, elle, n'existe pas... Tout au plus est-elle utilisée comme astuce scénaristique pour pallier à l'absence de Crispin Glover (McFly père), trop gourmand pour le deuxième épisode. Et quelle musique d'Alan Silvestri...

Roger Rabbit témoigne lui de la soif d'expérimentation de Zemeckis, poussant plus loin toute autre tentative passée de confrontation prise de vues réelles / animation, sans que l'ampleur de sa réalisation en soit affectée. Un humour fou qui transforme les humains en cartoons de Tex Avery ou les font succomber aux charmes très suggestifs d'une Jessica Rabbit affolante... mais non moins terriblement zoophile ! Un tour de manège où l'on retrouve des visages connus, plein d'une certaine nostalgie, toujours...

Les petits mouchoirs (2010), de Guillaume Canet : au contraire de la majorité des blogueurs ciné, j'ai plutôt apprécié ce film, moi qui vais à reculons vers ce genre d'exercice. J'ai surtout très bien marché dans les scènes dites drôles, la tribu d'acteurs réagissant avec un naturel confondant. Ce film de potes m'a fait un grand effet de réel, et rien que pour cela, il mérite d'être salué. Après, le pathos n'est malheureusement pas loin, et l'idée de départ est tout de même foireuse (même si réellement vécu par Canet, ça ne s'excuse pas). Pour Marion Cottillard dans l'eau qui engueule tous les autres.

In & Out (1997), de Frank Oz : une comédie pour Kevin Kline, assez excellent dans son rôle d'homo refoulé. Pour la séquence de "la cassette", et pour Tom Selleck. La courte durée du film sied bien à la légèreté du traitement.

Sunshine (1999), de Istvan Szabo : cette fresque historique qui prend comme encrage une famille juive gane sur la durée, conséquente, du film, et l'ampleur des événements montrés. Les ellipses passent beaucoup trop vite dans la première partie et donnent l'impression d'un téléfilm de l'après-midi sur M6 ; n'existerait-t-il pas une version plus longue, permettant de délier les premiers événements ? A priori non, mais le rythme a du mal à se trouver. Au fur et à mesure que l'Histoire progresse, la performance de Ralph Fiennes devient plus évidente, empreinte d'une tragique grandeur ; le reste du casting révèle des choix judicieux (Rachel Weisz, Mark Strong). Une fresque qui ne manque pas d'ambition, et qui arrive presque à nous convaincre.

As tears go by (1988), de Wong Kar-Wai : Sombre histoire de mafia chinoise, relevée d'une bluette surréaliste, le premier film du réalisateur de In the Moood for love déçoit forcément : l'équilibre entre les deux sensibilité est difficile à trouver, entre scènes poétiques annonciatrice de son grand succès (l'atente à la gare) et scène de bagarre typique du cinéma hong-kongais des années 80-90. D'ailleurs, la romance est bien plus appuyée dans la bande-annonce et la jaquette du titre, que dans le film lui-même.

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