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Futurama : Bender's Big Score (2007)

3073300503_f2daf88cb9_m.jpgHier soir, Nous avons vu Cœur de dragon. Cependant, critiquer le manque de talent de Rob Cohen étant plutôt facile et manquant cruellement de savoir-vivre -pourquoi s'acharner sur un homme à terre ?- , attelons-nous à autre chose qui, à l'opposé des aventures médiévales du réalisateur de Fast and furious et La momie 3, aurait pu être un bon film. Oui, il s’agit du premier des 4 téléfilms direct-to-video de la série Futurama, Bender’s Big Score. Au cours de 4 saisons, Futurama a dessiné un univers futuriste et science-fictionnel assez drôle et unique, même si inégal. Le passage à un format plus long (1h30 contre 20 min.) a néanmoins cassé les pattes de cette machine à blagues inventée par Matt Groening, le créateur des immortels Simpsons.

On louera en premier lieu la qualité des premières minutes du film, réglant ses comptes avec la Fox qui avait torpillé la série au bout de 4 saisons. On retrouve les personnages bien campés comme si on ne les avait pas quittés, Bender en tête, suivi de Fry, Leela et toute la bande. Les scénaristes ont décidé de s'attaquer à une constante des récits de science-fiction / fantastique, à savoir le voyage dans le temps, qui comprend aussi un sacré piège au niveau de la cohérence scénaristique : le paradoxe temporel (exemple : dans Terminator, comment John Connor peut-il être envoyé dans le passé résoudre l’affaire T-800 et en sortir vainqueur ? Car s'il est gagnant, il n’a pas besoin de faire le voyage dans le temps la première fois, car la destinée a changé. Bref, c'est le poisson qui se mord la queue). Ils ont néanmoins bien bossé, car au niveau logique, c'est réussi. Sauf que... Hé oui, sauf que l’histoire du double de Fry qui mène une vie parallèle en 2000 et des poussières, et bien on s’en tamponne ! Les allers-retours dans le temps sont carrément dommageables au reste du métrage, tellement on a envie de voir les héros évoluer en l’an 3000 comme dans la série. Les enchaînements hasardeux donne à voir une narration foutraque et traitée par-dessus la jambe, même si l’énergie du gag est bien présente. Ce qui est un comble, c’est de trouver le temps long même si les enjeux majeurs de la série se trouvent traités dans le film : Leela trouve chaussure à son pied, on retrouve les origines de la série par le biais du voyage dans le temps, les créatures extra-terrestres venus conquérir la Terre, etc. La faute à un fourre-tout scénaristique et comique qui veut trop en faire, là où le passage au long de la famille Simpson avait resserré les péripéties pour un résultat hilarant. Nous serons tout de même au rendez-vous pour la suite, The Beast with a billion backs. So long !

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