Bonne année 2015 et bilan de l'année écoulée ! (01/01/2015)

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Chers amis cinéphiles, visiteurs réguliers ou de passage, permettez-moi de vous souhaiter à tous une très belle année 2015 : c'est de circonstance, mais également un moment opportun pour regarder dans le rétroviseur et tirer le bilan de l'année qui vient de filer, encore plus vite qu'une comète comme à l'habitude. Je souhaite que vous ayez tous vu quelques très bons films dans cette année ; pour ma part, après le visionnage de quelques 112 films (petite année, en vérité) et 12 saisons de série, il y a eu de très gros coups de coeur : 12 Years a Slave, réalisé par Steve McQueen, tient le haut du pavé, avec son portrait sans fard de l'esclavagisme ; fulgurances visuelles, acteurs au top, violence très appuyée mais justifiée... Du très, très grand art. Dans un tout autre registre, La planète des singes : l'affrontement est une réussite : un véritable film de guerre, comme le fut en son temps La conquête de la planète des singes (Jack Lee Thompson, 1972), où un fort sentiment de révolte pousse les singes à attaquer, devant la bêtise humaine.

La fin d'année aura été bonne en grands films, ainsi j'ai découvert Gone Girl, grand thriller psychologique par l'orfèvre Fincher ; même si j'en attendais plus rayon mise en scène, cette histoire très tendue (et pas vraiment tendre pour la gente féminine) a tout du savoir-faire hollywoodien : grands comédiens, sensation d'une histoire bigger than life... Puis, juste après, le choc Mommy m'est tombé dessus. Film à la plastique très soignée et maîtrisée, propice à des déchaînements de passions : un mélodrame totalement convaincant.

Parce que l'on en parle jamais assez, le cinéma c'est aussi découvrir ou redécouvrir des films du passé : cette année aura été très riche de ce côté-là, avec les découvertes de chef-d’œuvres absolus : je pense aux Inconnus dans la ville (Richard Fleischer, 1955), et au sadisme de Lee Marvin ; Lee Marvin, encore lui, dans l'excellent L'homme qui tua Liberty Valance (John Ford, 1962). Puis, comment oublier le sublime Les forçats de la gloire (The Story of G.I. Joe, William Wellman) et les larmes de Burgess Meredith... Quand je me remémore cette année de films, c'est cela qui me revient à l'esprit. Bien évidemment, j'aimerai faire mieux vivre ce blog (et c'est ce que je vais faire !), qui est un medium formidable de découverte, d'écriture et d'échange. Merci à toutes celles et tous ceux qui viennent ici passer un peu de temps à découvrir une parcelle de l'histoire du cinéma, et à très bientôt !

21:50 Écrit par Raphaël Joly | Lien permanent | Commentaires (2) |  del.icio.us |  Facebook | |  Imprimer | |